Titreoriginal : 6 Underground. Date de sortie : 2019-12-31. Genres : Action,Thriller. La langue : Français / French. Qualité Vidéo: 720pᴴᴰ - 1080pᴴᴰ. Télécharger 6 Underground (2019) Torrent en DVDRIP - 6 Underground torrent 411 – Telecharger 6 Underground avec Cpasbien torrent9. * Il est très facile et simple d'accéder à ce
25 ans et pas une ride. En transposant aussi intelligemment les travers humains, dans leur plus profonde crudité, au sein d’un des pires bidonvilles de Rome, Ettore Scola a réalisé une œuvre intemporelle. La société policée atténue nos penchants profonds ; qu’il s’agisse de nos pulsions d’amour sans limites, de nos désirs de possession, comme de nos envies de domination, voire de meurtres. Mais à l’intérieur du ghetto de la misère, il est plus facile de s’affranchir de certains codes. On pourrait dire qu’on va à l’essentiel. Le patriarche, joué par Nino Manfredi, a un œil de travers. Il a été dédommagé pour cela avec un million de lires. Son magot est convoité sans vergogne par ses proches. Et comme il vit avec une vingtaine de personnes entassés dans son taudis, il est difficile de cacher son trésor. Lequel est ouvertement recherché par tous. Il ne veut rien partager, pas une lire. Même pour de bonnes causes, comme l’achat d’un salon de coiffure pour un fils. Chacun se débrouille comme il peut. La mère est grosse et vulgaire. Tout le monde est vulgaire d’ailleurs. Elle voit d’un sale œil que son mari se tape une jeunette obèse, dans son propre lit, alors qu’elle est couchée elle aussi. La conquérante est une énorme masse de chair dont les seules protubérances mammaires doivent avoir le volume de 3 pastèques chacune. Cette gourgandine se fait tringler accessoirement par deux des fils. L’un est un travesti de circonstance, mais qui garde ses penchants pour les filles, et l’autre est un chomdu non indemnisé tout venant, qui prend ce qui est devant lui sans états d’âmes. C’est le grand partage, et le père lui-même s’est farci une belle-fille dans les chiottes. Ici on dit chiottes car il n’y a plus d’autres mots pour cela. Dans cet univers grouillant et sordide, une cabale visant à tuer le paternel est mise sur pied. Lors d’un baptême, on lui fera avaler un demi kilo de mort au rat. Lui qui pensait retrouver là un semblant de cohésion familiale, va s’écrouler sous les rires de sa tribu toute entière. Belle union sacrée ! Mais il parviendra a dégobiller le poison et retrouvera sa belle » . Nino Manfredi est ici un souverain menacé mais magnifique. C’est du grand art, à la limite du supportable. De nombreuses scènes intéressantes nous sont proposées. Comme ces deux petites vieilles qui tiennent un commerce multiforme, allant de l’épicerie à la maison de cette mère si fière que sa fille soit une artiste ». Sa photo en nu intégral, les poils bien apparents, est dans une revue légère. Et elle rentre au bercail dans la belle Mercedes d’un protecteur ».Ou bien ces enfants parqués toute la journée dans un enclos partage scabreux de la pension de la vieille. Et paradoxalement tant de drames s’accompagnent d’une profonde humanité. Pas au sens empathique du terme, mais dans l’idée de ces invariants qui nous constituent et donc qui nous parlent à tous. Cette famille amour/haine n’est pas si inconcevable que cela. Pour s’en convaincre, il suffit de changer le décor. Les lois de la jungle qu’on a jugulé au niveau de la société mais qui persistent dans certaines sous-structures. La famille peut être tyrannique. Et il est bien connu que les rivalités dans certaines associations peuvent être énormes et même incontrôlables, en dépit d’un semblant d’organisation. Et en se remémorant un peu de l’histoire de France, on n’a pas de mal à trouver des situations analogues. Untel n’hésitant pas à tuer un de ses proches, pour s’emparer ou conserver le pouvoir. On se souvient du duc de Guise qu’on n’évoque plus que dans la locution l’assassinat du duc de Guise ». Une trentaine de coups d’épée + dépeçage par le bourreau + destruction par la chaux vive on avait la rancune tenace du côté de la civilisation ». A l’échelle européenne, ce sera un père César trucidé, une cousine royale décapitée et bien entendu le plus souvent un frère… tout y passe. Et pourtant on n’y trouve rien à redire. Vous voyez bien que les règles libres de ce sous-monde sont des constante, viscéralement attachées à l’être humain, quel que soit son rang. Vu l’époque, il y a bien entendu une critique sociétale. Mais on peut parfaitement s’en dispenser. D’ailleurs les bidonvilles n’ont pas régressé du fait de simples postures politiques, mais principalement grâce aux actes du boom économique. Le capitalisme prospère est encore capable de faire progresser la société, n’en déplaise aux redistributeurs de clopinettes des paradis socialistes. On peut aussi voir dans cette œuvre, un autre cri contre ces salauds de pauvres » cf La Traversée de Paris 1956. C’est à dire une vision qui ne fait pas obligatoirement du lumpenprolétariat, des vertueux. En cela, c’est bien courageux à cette époque, bien que post-stalinienne, où l’on ne s’était pas encore débarrassé de l’emprise mentale du communisme-roi. L’humour le plus fort vient du fait qu’on s’en prend aux plus puissants. Et la tétanisation des esprits venait bien de ce côté en ce temps là. La possibilité de se moquer des travers de pauvres, on la doit à cette brèche de Scola. Bien qu’en 2015, le journal l’Humanité n’avait pas encore digéré l’oeuvre et se permettait ce jugement Affreux, sales et méchants, une belle tranche de mépris de classe ». Je rigole encore de ce blabla désuet au service de tant de perspicacité ». Nino Manfredi
le site des fans pour retrouver les répliques cultes, dialogues, citations, extraits, avis de vos films préférés Affreux, sales et méchants : - Ta femme est comment?- Compréhensive si tu la bats.
Intéressons-nous une fois n'est pas coutume cette semaine aux ressorties, à ces films qui envahissent » de plus en plus systématiquement et en masse les écrans de cinéma durant l'été et dans une moindre mesure le reste de l'année. Il existe en effet une économie quasi parallèle pour ces films, une sorte de seconde vie certes très underground » et limitée aux grandes villes encore que certaines copies tournent plusieurs mois dans toute la France mais qui permet à certaines sociétés de se spécialiser sur ce marché et pour certaines d'en vivre. Rien que la semaine dernière nous avons eu droit à Du Fuller pur jus et de la grande époque en voyage touristique à Tokyo. La maison de bambou a réalisé 755 entrées sur sa seule copie à l'Action Christine. Pas mal pour une salle qui contient 155 sièges soit sur une semaine et 4 séances par jour, une capacité de 4 340 spectateurs. C'est ceci dit moins bien que La rumeur, le film signé William Wyler traitant d'une manière assez osée pour l'époque de l'homosexualité féminine et invisible en salle depuis sa première sortie en 1962. Avec 2 421 entrées sur 2 copies uniquement sur Paris, le distributeur Lost Films a en effet déjà réussi son pari. C'est aussi le nombre de salles parisiennes accordées à Affreux sales et méchants, le chef-d'œuvre d'Ettore Scola, mais pour un résultat moins convaincant car si Carlotta Films a aussi pensé à la province avec 3 copies supplémentaires, le total n'est que de 2 215 entrées. Mais le distributeur bien connu des dvdphiles joue sur la durée estivale et une rotation dans un maximum de salles. Toutefois le champion de la semaine est Ad Vitam qui s'il est surtout apprécié pour ses films dits frais » Louise Michel pour ne citer que celui-là, a depuis bien longtemps repéré le filon. Avec en effet 5 602 entrées sur 8 copies, Divorce à l'italienne, le petit bijou de comédie signé Pietro Germi, tutoie une nouveauté comme Girlfriend experience 10 395 entrées sur 26 copies et fait la nique à une autre première exclusivité telle que Amorosa Soledad 2 972 entrées toujours sur 10 copies. Rien que cela ! Pour être complet Grease dernièrre ressortie de la semaine dernière n'a réalisé que 545 entrées sur 5 copies mauvaise pioche évidente, le film étant multirediffusé et dispose d'une édition dvd à bas prix. Tout comme d'ailleurs sur ce point précis Affreux sales et méchants. CQFD. À noter enfin qu'Une journée particulière autre bijou italien signé une nouvelle fois Ettore Scola a réalisé 9 215 entrées en 4 semaines sur 2 copies. Quand on vous dit qu'il est possible d'allier distribution de qualité et une certaine viabilité économique ! Quoi qu'il en soit, que ces distributeurs soient humblement ici remerciés pour ce formidable travaille à la fois essentiel et vital. Ps Le meilleur reste à venir avec les sorties en version restaurée de Pierrot le fou, de Molly Maguires avec le fameux le pré-générique de 10 minutes que l'on pensait perdu et de L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot qui pour le coup est un film à part puisque jamais sorti bien qu'en parti tourné... On vous en reparlera !
Fausto un riche éditeur, est lassé de la caste bourgeoise dans laquelle il est englué ainsi que de sa famille. Sous prétexte de retrouver son beau-frère Titino mystérieusement disparu au sein de la mythique Afriq Aucun prix connu pour ce personnalité récompensée autour de ce film.
Avec: Robert Hospyan, Laure Maloisel, Amandine Klep, Liam Engle Production : Affreux, Sales et Méchants - 2013 6 Entracte Restauration
Affreux, sales et méchants Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Bande-annonce Séances 1 VOD Spectateurs 3,9 1118 notes dont 112 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Dans un bidonville à Rome, Giacinto règne en tyran sur sa nombreuse famille. Tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur, car le patriarche possède un magot que chacun espère lui voler. Chaque jour, il lui faut trouver de nouvelles cachettes et défendre son bien fusil en main. Lorsqu'il décide d'installer sa concubine dans le baraquement, la révolte gronde... Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD LaCinetek Location dès 2,00 € Canal VOD Location dès 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposé par Affreux, sales et méchants Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Séances Paris Bande-annonce 257 Dernières news Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critique Presse Les Inrockuptibles Première Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 2 articles de presse Critiques Spectateurs Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1976, "Brutti, Sporchi e Cattivi" d'Ettore Scola est en fait une vision à la fois historique et macabre d'une couche sociale infime de la sociètè italienne, ignorante, amorale et perverse, dont Nino Manfredi est le seul acteur professionnel dans le film! Tyrannique, ivrogne, qui manifeste un intèrêt particulier pour la luxure, l'acteur trouve un rôle à la mesure de son immense talent! il faut ... Lire plus Une comédie acerbe,féroce,virulente qui était plus que culottée pour l'époque. Ettore Scola faisait un constat social sans concessions des habitants vivant dans les bidonvilles de Rome avec une épaisse couche de grotesque et de burlesque propre aux films de Pasoliniqui devait préfacer le film. Il n'en oublie pas pour autant la souche néonaturaliste,en montrant les conditions de vie très précaires de cette famille vivant dans ... Lire plus A travers cette belle brochette de tarés, Scola nous livre un excellent portrait du prolétariat italien, où tous les sujets sont abordés L'avarice, le sexe, les rancoeurs familiales, l'infidélité, l'inceste, la délinquance... Pour une fois, les pauvres ne sont pas irréprochables, et c'est en partie pour ça que ce film est un vrai bijou. Nino Manfredi est parfait dans le rôle du patriarche/tyran, mais faut avouer que tous les ... Lire plus Assez réussi. Je viens de découvrir hier ce film et il m'a bien plu. Tout d'abord, la séquence ouvrant l'oeuvre est absolument remarquable en musique, sans coupures, et en nous présentant un à un les différents personnages, totalement "brutti, sporchi e cattivi" ! Le titre résume parfaitement bien le type d'humour auquel on doit s'attendre, à savoir noir, cynique et inscrit dans la tragédie sociale afin de l'alléger. Le monde est ... Lire plus 112 Critiques Spectateurs Photos Secrets de tournage Récompensé à Canes Présenté à Cannes en 1976, le film a permis à Ettore Scola d'y remporter le Prix de la mise en scène. Docu-fiction ? Ettore Scola imaginait d'abord le film comme un documentaire sur les bidonvilles de Rome avant d'en faire finalement une fiction. Une préface manquante A l'origine, Ettore Scola souhaitait que Pier Paolo Pasolini écrive et récite une préface au film. Le cinéaste italien devait y faire un parallèle avec son Accattone qui évoquait, quinze ans plus tôt, la situation des petites gens. Malheureusement, il fut assassiné avant de pouvoir la tourner. 6 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité Italie Distributeur Carlotta Films Récompenses 1 prix et 3 nominations Année de production 1976 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray 08/10/2014 Date de sortie VOD 10/05/2020 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 6 anecdotes Budget - Date de reprise 08/07/2009 Langues Italien Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Personnellementce n'est vraiment pas mon style de film et même si ces vidéos sont gratuites elles ne seront pas pour moi ! Et vous vous aimez ça ? Retour à La Une de . LES COMMENTAIRES (17) Par majid posté le 05 août à 19:23. Signaler un abus. j'aime bien le réalisateur italien le grand ettore scola et j'aimerai revoir certains de ses films tels que nous

Vous aimez ce film, notez le !La note moyenne actuelle est de 16,00 pour 1 votes Un bidonville de Rome, dans les années 60. Giacinto règne en tyran sur sa famille sa femme, ses dix enfants, les conjoints, les amants et la grand-mère, tous logés sous le même toit, dans un taudis pouilleux. Tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur, car le patriarche acariâtre possède un magot d’un million de lires – reçues en dédommagement après avoir perdu un oeil – que chacun espère lui voler. Tandis que Giacinto passe ses journées à se saouler ou à violenter les femmes autour de lui, que la fille tapine dans les rues de Rome, que le fils se travestit en femme, que la grand-mère apprend l’anglais à la télé, que la belle-fille trompe son mari avec le frère de ce dernier, que le petit fils chasse les rats morts, on prépare en cachette l’assassinat de Giacinto… Titre original Brutti, sporchi e catiniFiche mise à jour le 16/05/2020Classification Tous publicsAnnée de production 1976Réalisé par Ettore ScolaActeurs principaux Nino Manfredi, Linda Moretti, Maria BoscoDate de sortie 15 décembre 1976Date de reprise 08 juillet 2009Distributeur France Carlotta Films Distributeur international non renseignéDurée 116 minutesOrigines Italie Genres Comédie dramatique Pellicule couleurFormat de projection EastmancolorFormat son MonoVisa d'exploitation 46241Site officiel non renseigné

Résuméde Affreux, sales et méchants. Dans un bidonville romain, habite une famille. Le patriarche Giacinto est en possession d'un joli magot d'argent : un million de lires obtenu comme indemnité pour la perte de son oeil. Chaque nuit, ses enfants essaient de le voler. Mais Giacinto ne dort que d'un oeil - le bon ! - et trouve toujours de
Accueil Classement Critiques par titre Critiques par date Notules Br1èves et spoilers Meilleurs et pires Dédaignés Recherches Vite ! Téléciné Plus courtes que les critiques, les notules traitent d’un ou plusieurs films, ou de sujets d’actualité en rapport avec le cinéma. Jusqu’en septembre 2004, elles provenaient de divers forums aujourd’hui disparus. Par la suite, elles s’en affranchissent et sont rédigées directement ici. Œuvres L’esprit de famille – Revenir – Mes séances de lutte – Luciérnagas – Parasite – JeSuisLà – La fille au bracelet – La cravate Personnes citées Éric Besnard – Jessica Palud – Catherine Deneuve – James Thiérrée – Bani Khoshnoudi – Éric Lartigau – Stéphane Demoustier – Étienne Chailllou – Mathias Théry – Bastien Régnier – Jean-Marie Le Pen – Marine Le Pen – Florian Philipot – Franck de La Personne – Jean-Luc Mélenchon L’esprit de famille Lundi 3 février 2020 Réalisé par Éric Besnard Sorti en France Festival d’Angoulême le 23 août 2019 Sorti en France le 29 janvier 2020 Encore un de ces films qui se veulent des comédies, tout en visant assez bas et jouées par des acteurs en roue libre. On patauge dans la banalité, en escomptant que les personnages vaudront le déplacement. Mais si l’on sourit parfois, on ne rit jamais à cette pseudo-histoire de fantôme paternel. En bref à voir à la rigueur. Revenir Vendredi 7 février 2020 Réalisé par Jessica Palud Sorti en Italie Fstival de Venise le 1er septembre 2019 Sorti en France le 29 janvier 2020 Encore un film sur la misère des paysans français, construction à la truelle et très tirée par les cheveux, tant la réalisatrice qui, notamment, n’a été qu’assistante sur deux mauvais films réalisés par d’autres s’est acharnée à accumuler les ennuis sur cette malheureuse famille, sans trop se soucier de la vraisemblance de quoi vivent ces paysans, puisqu’ils ont vendu leurs vaches, n’élèvent aucun autre animal et ne cultivent rien ? Outre cela, le frère aîné, qu’on ne verra jamais, s’est suicidé avant le début du film, la mère agonise à l’hôpital, le père s’est remis à boire, et la ferme s’apprête à être vendue bradée, plutôt. Quant au fils cadet, qui vivait au Canada, il est provisoirement de retour pour assister à la fin de sa mère, fin attendue depuis le début et qui arrive sans coup férir. Pour ne rien arranger, tout est filmé en gros plans de visages et à la caméra portée, méthode rudimentaire mais à la mode, dont Catherine Deneuve, dans La vérité, demande très justement si cela coûterait à ce point cher, d’acheter un pied de caméra. Enfin, les acteurs mangent leur texte et rendent inaudibles le plus gros des dialogues, Quant à l’improbable scène d’amour dans la boue, non seulement elle est ridicule, mais cela a déjà été fait en 2013, avec James Thiérrée dans Mes séances de lutte ! La seule qualité, si l’on peut dire, de ce film, est de ne durer que soixante-dix-sept minutes. En bref inutile de se déranger. Luciérnagas Lundi 10 février 2020 Réalisé par Bani Khoshnoudi Sorti au Mexique Fstival de Morelia le 21 octobre 2018 Sorti en France le 22 janvier 2020 Quel dommage que ce film, très correctement réalisé et interprété, n’ait rien de mieux à raconter que les mésaventures ennuyeuses d’un homosexuel iranien ayant embarqué sur un navire porte-containers et qui, en voulant émigrer en Grèce ou en Turquie, aboutit mystérieusement au Mexique – exactement, à Veracruz, port d’une laideur absolu. Il se retrouve alors en pays hispanisant dont il ne connaît pas la langue, tente difficilement d’apprendre un peu d’espagnol grâce à la concierge de son hôtel, grosse fille serviable et enjouée, et communique tout aussi difficilement par Skype avec son petit ami resté au pays natal. Là, il aura une courte aventure avec un de ses semblables, essaiera d’en entamer une autre avec un copain – ce qui lui vaudra une raclée –, et l’épilogue se bornera à décrire un bal populaire qui ne conclut rien, puisque le film s’arrête là. La réalisation est l’œuvre d’une femme, qui n’en est qu’à son deuxième long-métrage. Souhaitons-lui de se trouver un bon scénariste ! En bref à voir à la rigueur. Parasite Lundi 10 février 2020 Réalisé par Joon-ho Bong Sorti en France Festival de Cannes le 21 mai 2019 Sorti en France 5 juin 2019 Je n’avais pas vu ce film lors de sa sortie en France, mais comme il vient de collectionner les Oscars, j’ai eu la curiosité de le voir, et ne l’ai pas regretté, car je me suis beaucoup amusé. Le réalisateur avait déjà donné quelques films intéressants, comme Mother, Okja ou Snowpiercer, et produit un ratage complet avec The host. Ici, on déroule les péripéties d’une escroquerie majeure, commise par une famille pauvre mais arnaqueuse, les Kim, qui trouve le moyen de s’introduire chez une famille riche mais naïve, les Park – très naïve, et qu’on ne plaint jamais, à une réserve près dont je parle plus loin. Beaucoup de spectateurs y ont vu une sorte de remake d’Affreux, sales et méchants, film d’Ettore Scola sorti en 1976. À cette différence près, que ces arnaqueurs sont intelligents ! On rit beaucoup, mais... Hélas, vingt minutes avant la fin de l’histoire on bascule dans une tuerie très sanglante, au point de penser qu’on assiste à un autre film qui raconte tout autre chose, et je me permets de penser que c’était une erreur. Néanmoins, les acteurs jouent bien et sont beaux, la réalisation technique est absolument parfaite, et les péripéties sont du niveau britannique. Mais je ne crois pas du tout que les intentions de l’auteur-réalisateur étaient de faire un film social décrivant l’affrontement des riches et des pauvres les trois quarts du film relèvent de la comédie cynique. Mystérieusement, il a été annoncé que le film ressortirait en noir et blanc à partir du 19 février prochain. Mais le fait d’avoir décroché un Oscar après une Palme d’Or va sans doute modifier ce projet idiot, présenté comme plus réaliste ». En bref à voir absolument. JeSuisLà Jeudi 13 février 2020 Réalisé par Éric Lartigau Sorti en Corée du Sud Festival de Busan en octobre 2019 Sorti en France 5 février 2020 Film qui commence en France, au Pays Basque, et continue dans... l’aéroport de Séoul, en Corée du Sud, sans qu’on voie en quoi ce déplacement était nécessaire. Bref, le personnage principal ne parvient pas à sortir de cet aéroport, ce qui rappelle fâcheusement un film de Spielberg, bien meilleur et surtout plus ambitieux. Alain Chabat est de tous les plans, et fait ce qu’il peut, mais, avec un scénario aussi mince, il réussit à ennuyer le spectateur, surtout avec toutes ces scènes sur ce qui s’échange par l’intermédiaire d’un téléphone mobile, et qui n’a aucun intérêt. Faute de mieux, le public assiste ébahi à une visite d’un aéroport coréen, auprès duquel nos aéroports d’Orly et de Roissy font pâle figure. Prétexte fourni par le réalisateur Ce que Stéphane recherche, c’est lui-même ». Ben voyons. En bref à voir à la rigueur. La fille au bracelet Lundi 17 février 2020 Réalisé par Stéphane Demoustier Sorti en Suisse Festival de Locarno le 8 août 2019 Sorti en France 12 février 2020 Un film de procès, comme on en fait peu en France, et qui tire son originalité du fait que le public ne saura jamais si l’accusée, une fille de dix-huit ans, a vraiment tué à coups de couteau une camarade de classe. Elle est acquittée par le tribunal, mais au bénéfice du doute, et seul le dernier plan semble révéler qu’elle était vraiment coupable. Mais c’est trop tard, l’affaire ayant été jugée, et la justice française ne reconnaît jamais ses erreurs ! L’histoire est racontée très sobrement, tous les acteurs sont efficaces, et l’on ne s’ennuie pas un seul instant. En bref à voir. La cravate Mercredi 18 février 2020 Réalisé par Étienne Chaillou et Mathias Théry Sorti en France 5 février 2020 C’est un documentaire bizarre, construit autour du personnage principal, Bastien Régnier, entré au Front National avant que ce parti se rebaptise autrement pour tenter de faire oublier le racisme grossier de Jean-Marie Le Pen. On y voit tous les personnages réels de ce parti, Marine Le Pen, Florian Philipot, et même cet acteur, Franck de La Personne, totalement discrédité aujourd’hui dans sa profession il avait d’abord soutenu Jean-Luc Mélenchon ! Il faut dire que Bastien est censé lire un texte imprimé que les deux réalisateurs ont écrit avant le tournage, qui raconte sa vie de militant, laquelle est évoquée par des séquences filmées, et qu’une voix anonyme commente le tout. Ce travail relève de la sociologie, mais il laisse perplexe le public ! En bref à voir à la rigueur.
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