Toutechose retourne Ă  Dieu, ou en d’autres termes : on doit se rĂ©fĂ©rer Ă  Lui en toute chose, ou bien : tous les hommes seront ramenĂ©s devant Lui au Jour de la RĂ©surrection pour ĂȘtre jugĂ©s Ă©quitablement sans lĂ©ser personne en quoi que ce soit, ne serait ce du poids d’un atome ( ou d’une petite fourmi ). Une rĂ©alitĂ© confirmĂ©e par ce verset :
Eltanin T. RosierSombralAge 37Messages 271Gallions 1630Date d'inscription 29/10/2019Feuille de personnageBaguette 34,6 cm, bois d’olivier, ventricule de dragon, elle est assez PurTravail / Etudes Apothicaire MaĂźtre des PotionsMar 29 Oct - 1905Eltanin Terebellum Rosier34 ans – Sang-Pur – Jake GyllenhaalNationalitĂ© Gallois Maison SerdaigleOrientation Sexuelle DemiromantiqueSituation maritale officieusement fiancĂ© Situation financiĂšre AisĂ©e Travail Apothicaire Baguette 34,6 cm, bois d’olivier, ventricule de dragon, elle est assez 1m86Corpulence ElancĂ©eCheveux Brun foncĂ©s, raides, souvent plaquĂ© en arriĂšre, mi-longsYeux bleu cielAutres Bien que tu n’aies que peu de grains de beautĂ© sur le visage, tes bras et ton dos en sont peuplĂ©s, t’aimes pas spĂ©cialement ça, alors quand t’en a l’occasion, tu prĂ©fĂšres porter des manches longues. T’as eu une sƓur jumelle, mais t’en parle assez rarement, voire pas du tout. T’as une cicatrice sur l’avant-bras droit, assez longue, trace de ton premier signe de magie. Si Ă  force de persĂ©vĂ©rance et de patience, tu as fini par devenir un Legilimens, t’as eu nettement plus de mal avec l’Occlumancie, et tu n’en maĂźtrises que quelques bases peu fiables. Tu ne supportes pas vraiment le silence, alors il t’arrives inconsciemment de tapoter doigts sur la table, ou de taper lĂ©gĂšrement du pied lorsqu’il n’y a pas assez de bruit ambiant Ă  ton goĂ»t. T’as une assurance assez incroyable, que ce soit en tes gestes, tes paroles, tes idĂ©es. Quelque chose qui t’a toujours poussĂ© Ă  donner du meilleur de toi-mĂȘme, Ă  avancer, sans te poser trop de questions non plus. Si t’as pu faire des erreurs dans le passĂ©, t’as essayĂ© d’en retirer Ă  chaque fois une leçon. MĂȘme si l’échec ne te fait pas spĂ©cialement peur, jusqu’à maintenant, rien de ce que t’as pu faire ne t’a menĂ© Ă  mort, t’en es bien heureux, et tu ne vois pas pourquoi tu devrais commencer Ă  douter de assurance qui peut mener Ă  un certain entĂȘtement. T’aimes vraiment pas devoir admettre oralement que t’as tort, ou juste dire qu’une autre personne est meilleure que toi. Si t’as une idĂ©e en tĂȘte, il sera extrĂȘmement difficile de te la sortir. Tu viendras mĂȘme Ă  faire preuve d’une mauvaise foi assez incroyable si on t’amĂšne des preuves concrĂštes pour te dĂ©montrer tes fautes. Et revenir plus tard, ou le lendemain comme une fleur en ayant changĂ© d’avis, et en faisant comme si tu n’avais jamais eu tort de ta vie. T’as une curiositĂ© assez forte, voire mĂȘme sans aucune limite. Elle pousserait presque Ă  faire croire que tu as un certain dĂ©ficit de l’attention. T’es capable en pleine conversation de changer de sujet Ă  une vitesse assez incroyable, simplement parce que quelque chose d’autre Ă  captĂ© ton esprit, que tu t’es vraisemblablement au choix lassĂ© de ce dont vous parliez juste avant, ou que ta curiositĂ© t’as poussĂ© Ă  t’intĂ©resser Ă  autre chose. N’ayant aucune notion de ce qui peut ĂȘtre bien ou mal tu te retrouves parfois dans des situations classĂ©es Ă©thiquement et moralement mauvaises selon la sociĂ©tĂ©, juste pour satisfaire ton besoin de comprendre, de toucher Ă  tout. On ne peut clairement pas t’enlever le fait que t’as un sang-froid, une patience assez mĂ©morable. Tu peux te retrouver dans la pire des situations, que tu continueras d’agir comme Ă  ton habitude, sans pour autant te mettre Ă  stresser. T’es franchement pas une personne qu’on Ă©nerve facilement. Agacer, c’est diffĂ©rent, mais il y a peu de chances pour que tu ne t’emportes suite Ă  des remarques qu’on puisse te faire. Tu gardes un ton et une attitude assez posĂ©s et gĂ©nĂ©ralement peu agressifs. Tu n’as strictement rien contre la violence physique, ou en tout cas en voir, mais t’aimes vraiment pas te salir les mains, si t’en veux Ă  quelqu’un, tu prĂ©fĂšres clairement le lui faire payer par des moyens plus quelqu’un de rarement sĂ©rieux. T’estimes que t’as qu’une seule vie, et qu’il vaut mieux en profiter plutĂŽt que de s’embourber dans des situations barbantes. Tout est sujet Ă  l’amusement, dont les autres. A quelques dĂ©tails prĂšs, tu serais capable de les considĂ©rer comme Ă©tant des bouffons prĂ©sents pour te divertir. Mais il leur arrive de le faire sans mĂȘme que tu ne demandes quoique ce soit, donc bon, tu ne vas pas t’en plaindre. T’aimes pas du tout te prendre la tĂȘte, sur quelque chose ou avec quelqu’un, alors les conflits et les problĂšmes, tu prĂ©fĂšres nettement les prendre Ă  la point auquel il est difficile de ne pas faire attention, c’est ton Ă©gocentrisme. Il paraĂźt dĂšs les premiĂšres minutes de conversations. Parce que ton sujet prĂ©fĂ©rĂ© est bien Ă©videmment, ta petite personne. Si tu arrives Ă  ne pas ramener un de tes nombreux faits durant plus de cinq minutes, cela tient presque du miracle. Tu ne te prends pas pour n’importe qui, en fait. T’es totalement persuadĂ© d’ĂȘtre l’une de ses personnes mĂ©ritant ĂȘtre au-dessus des autres, et ce pour plusieurs raisons d’ on s’adresse Ă  toi, il vaut mieux ne pas tout prendre au premier degrĂ©. L’humour noir et l’ironie, ce n’est vraiment pas ça qui te manque dans la vie, t’en a Ă  revendre, en fait. Et peu importe ton interlocuteur, qu’il s’agisse d’un de tes supĂ©rieurs ou non, t’en feras preuve, quand bon te semble. Tu ne vois pas vraiment l’intĂ©rĂȘt de t’en priver, ni mĂȘme pourquoi tu devrais te freiner d’une maniĂšre ou d’une plus, t’adores parler. Tu pourrais passer des journĂ©es entiĂšres Ă  le faire, si ton corps te le permettait. Et ce, de tout et de rien. MĂȘme si trĂšs clairement, ton sujet prĂ©fĂ©rĂ© sont les divers ragots et commĂ©rages que tu peux trouver. Pas spĂ©cialement pour les utiliser par la suite contre les personnes en question. Mais c’est distrayant et gĂ©nĂ©ralement assez amusant, aussi. Tout autant que ceux qui peuvent te concerner. T’aimes laisser planer le doute, et juste savoir ce qu’on peut bien penser de toi, que ce soit positif ou n’est gĂ©nĂ©ralement pas difficile de devenir de quelle humeur tu es. Il faut dire que ton visage est un peu comme un livre ouvert. T’es expressif, presque excessivement. Que ce soit tes yeux, tes sourcils, ta bouche, tes mains, tes paroles sont bien souvent suivies de mouvements les appuyant. Bien que le ton de ta voix pourrait bien souvent suffire. Surtout que t’es loin d’ĂȘtre discret lorsque tu parles. T’hurles pas non plus, mais si t’as quelque chose Ă  dire, et envie d’ĂȘtre entendu, t’hĂ©sites pas Ă  parler par-dessus les ne t’ennuies presque jamais, t’arrives Ă  t’occuper avec un rien, et qui plus est, ton cerveau ne se retrouve que trĂšs rarement totalement au repos. T’as toujours des milliers d’idĂ©es, pas spĂ©cialement bonnes, qui te passent par la tĂȘte et t’as qu’une envie, c’est de toutes les accomplir. C’est par un aprĂšs-midi pluvieux d’automne que la famille Rosier s’est agrandie non pas d’un, mais de deux nouveaux-venus. Ta sƓur, Misam, et toi-mĂȘme, Eltanin, deux noms d’étoiles, comme dans les anciennes traditions de votre famille, auxquelles vos parents tenaient Ă©normĂ©ment. Ta sƓur Ă©tant nĂ©e quelques secondes avant toi, elle a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme ton aĂźnĂ©e, bien que l’on parlĂąt gĂ©nĂ©ralement de vous deux comme Ă©tant des jumeaux. Vous avez reçu la mĂȘme Ă©ducation, aucun favoritisme d’un cĂŽtĂ© ou de l’autre, vous Ă©tiez totalement logĂ©s Ă  la mĂȘme enseigne. Qui soi dit en passant Ă©tait plus qu’agrĂ©able, vous n’aviez aucun problĂšme financier, et votre mĂšre avait une certaine tendance Ă  cĂ©der Ă  vos caprices lorsque votre pĂšre avait le dos tournĂ©. Cependant, vous aviez des caractĂšres assez diffĂ©rents. Alors que t’aimais te dĂ©marquer, prendre les devants lorsque t’en avait l’occasion, Misam Ă©tait plus renfermĂ©e, plus taciturne. Elle avait aussi un peu plus de mal Ă  aller vers les autres, et t’avais dĂ©cidĂ© par toi-mĂȘme de l’aider, de l’entraĂźner le plus souvent possible avec toi, peu importait ce que tu pouvais faire. Tu te disais que de toute maniĂšre ça ne pouvait qu’ĂȘtre mieux que de la laisser seule dans son coin , dans votre maison. Elle ne semblait pas toujours Ă  l’aise, mais t’avais un peu pris l’habitude de la voir rĂ©agir de cette maniĂšre, alors tu n’y faisais plus spĂ©cialement attention. Vos parents Ă©tant tous deux des sorciers, vous aviez passĂ©s des nuits dans votre chambre Ă  parler, rĂȘver, de ce que pourrait bien ĂȘtre votre premier signe de magie. Signe qui se faisait franchement tarder que ce sont de ton cĂŽtĂ© ou du sien. Ce n’est que l’annĂ©e de tes six ans qu’il daigna se montrer, sans doute pas de la meilleure des maniĂšres. Par ennui et curiositĂ©, t’étais allĂ© dans la cuisine alors que cela t’était formellement interdit par ton paternel. Pas du tout un endroit pour vous, qui Ă©tait presque entiĂšrement rĂ©servĂ© Ă  l’elfe de maison de la famille. Mais il t’arrivait d’y faire un tour, surtout que ce soir-lĂ , tes parents recevaient tes amis, ce qui signifiait que forcĂ©ment, il y aurait un dessert. Et vu que personne n’avait daignĂ© te dire ce que c’était, t’étais allĂ© voir par toi-mĂȘme. T’avais Ă©tĂ© assez déçu en remarquant qu’il s’agissait d’une espĂšce de piĂšce montĂ©e aux fruits rouges, alors que tout ce dont tu avais envie, c’était de quelque chose de commencĂ© Ă  te plaindre, en espĂ©rant que cet elfe qui n’était absolument pas sous tes ordres, mais plutĂŽt sous ceux de tes aĂźnĂ©s, ne change d’avis et ne cĂšde Ă  ton caprice. Ce qu’il ne fit absolument pas, alors t’avais continuĂ© de te plaindre et de t’énerver tout seul, jusqu’à faire une vĂ©ritable crise de larmes digne d’un enfant de deux ans, mais t’avais clairement mis ta dignitĂ© de cĂŽtĂ©. Tu ne supportais pas qu’on puisse te tenir tĂȘte. Et Ă  force de t’énerver, les tiroirs ce sont ouverts sans raison, quelques couteaux en sont sortis, avant d’aller se planter dans les divers murs de la piĂšce. Nettement plus de peur que de mal, personne n’en Ă©tait mort, fort heureusement, mĂȘme si l’oreille de l’elfe de maison en avait pris un coup, et surtout ton bras droit. T’avais Ă©tĂ© mitigĂ© assez fortement entre la joie, comprenant qu’il s’agissait de ta magie qui se manifestait enfin, et encore des pleurs, vu que tu ne t’étais jamais rĂ©ellement fait mal et que tu Ă©tais certain qu’il allait maintenant falloir d’amputer le bras et que tu ne pourrais plus jamais l’utiliser. Totalement faux, aprĂšs quelques heures, tout Ă©tait redevenu dans l’ordre, t’avais plus qu’une cicatrice, que tu portes encore aujourd’hui. Et tout le monde Ă©tait heureux et soulagĂ©s, hormis peut-ĂȘtre Misam qui semblait encore un peu plus stressĂ©e que d’ tout un temps, tes parents, toi aussi d’ailleurs, ont cru qu’il s’agissait d’une cracmol, mais le jour de vos neuf ans, elle fit totalement fondre les bougies qui se trouvaient sur la tarte qu’on vous avait prĂ©parĂ©e. Visiblement un trĂšs gros problĂšme avec les desserts dans votre famille, mais soit. T’étais content pour elle, mĂȘme si ça ne t’aurait absolument pas dĂ©rangĂ© de commencer Ă  faire tes Ă©tudes sans elle Ă  Poudlard. Un grand moment, ça aussi. Surtout lors de vos achats au Chemin de Traverse. Vous aviez pu choisir un animal, t’avais optĂ© pour un chat, un persan chinchilla qui t’avait directement tapĂ© dans l’Ɠil. Ta sƓur avait voulu aussi prendre un fĂ©lin, mais il s’était vite avĂ©rĂ©, mĂȘme dans le magasin, que celui que tu avais choisi ne supportait absolument pas la prĂ©sence des autres et tentait d’ĂȘtre agressif avec eux. Vous aviez deux choix, soit tu optais pour un autre, soit Misam pouvait prendre un autre animal, en espĂ©rant qu’il s’entendrait avec lui. Il n’avait pas fallu longtemps pour que la deuxiĂšme option soit adoptĂ©e. Tu n’avais aucune envie de dĂ©truire les quelques rĂȘves que t’avais pu faire avec cette boule de poil blanche en une poignĂ©e de seconde non plus. Puis elle avait eu droit Ă  un beau grand-duc aussi. Bien que tu le trouvais un peu ridicule, mais t’avais Ă©vitĂ© de le dire Ă  voix arrivĂ© le jour tant attendu de votre rentrĂ©e. Tu ne tenais clairement plus en place, alors que Misam traĂźnait un peu des pieds. Tu savais qu’elle avait un peu peur de devoir quitter la maison, l’espĂšce de cocon que vous aviez avec vos parents, t’avais essayĂ© de la rassurer en lui disant que de toute maniĂšre vous seriez ensemble, que ce serait beaucoup trop bien si vous vous retrouviez dans la mĂȘme maison. T’avais sĂ»rement dĂ» lui dire que tu ne la lĂącherais pas d’une semelle si ça pouvait lui faire plaisir. Que vous vivriez cette expĂ©rience ensemble, et qu’il n’y avait rien Ă  craindre. Et une fois sur place, elle semblait s’ĂȘtre calmĂ©e, toute aussi fascinĂ©e que toi par les Ă©tĂ© le premier Ă  passer sous le Choixpeau. Les secondes les plus longues de ta vie, sans aucun doute. Les plus excitantes que t’aies pu vivre jusqu’à tes onze ans, aussi. Il avait mis un peu de temps avant de se dĂ©cider Ă  t’envoyer chez les Bleu et Bronze. Ce qui te convenait parfaitement, t’étais dĂ©jĂ  assez optimiste, et t’aurais rĂ©ussi Ă  trouver du bon peu importe oĂč t’aurais atterri. Un peu moins l’avis de tes parents d’ailleurs, mais ce n’était pas comme si tu pouvais y changer quoique ce soit. Misam fut la suivante. A ta surprise, elle fut envoyĂ©e dans la mĂȘme Maison que la tienne, et ça t’arrangeait, tu te serais senti un peu mal de lui avoir dit quelques heures auparavant que vous n’alliez plus vous quitter, si vous ne partagiez mĂȘme pas les mĂȘmes salles communes. T’as pas tardĂ© Ă  te faire un groupe d’amis, faut dire que t’as jamais Ă©tĂ© trĂšs difficile, et que t’es facilement repĂ©rable, autant que mĂ©morable. Puis lors de ta troisiĂšme annĂ©e, ton cousin, Tomos vous avait rejoint chez les bleu et bronze. Tu l’avais toujours apprĂ©ciĂ©, tu le considĂ©rais mĂȘme plus que comme un frĂšre, alors pouvoir passer encore plus de temps avec lui, t’étais beaucoup trop heureux. Tu vivais tranquillement ta vie, et franchement d’un point de vue externe, tu te fondais dans la masse. T’excellais qu’en Potions et Divination, le reste Ă©tait plutĂŽt assez moyen, voire mĂȘme mĂ©diocre lorsqu’il s’agissait de la MĂ©tamorphose. A un tel point que lorsque vous deviez travailler en binĂŽme, t’avais du mal Ă  en trouver un, et tu finissais gĂ©nĂ©ralement par te retrouver avec Misam. Tu passais pas mal de temps avec elle, tu continuais de l’inclure lorsque vous faisiez des sorties Ă  PrĂ©-au-Lard, ou mĂȘme des sorties aprĂšs le couvre-feu, qui Ă  quelques reprises se conclurent en retenues. Puis durant votre cinquiĂšme annĂ©e, presqu’à la fin, il y avait eu ce pote, qui Ă©tait venu te voir pour t’avouer que ta sƓur l’attirait, mais qu’il n’osait pas vraiment l’aborder. T’avais pas trop su comment le prendre, au dĂ©but. T’avais toujours un peu ce cĂŽtĂ©, Ă  vouloir protĂ©ger Misam de tout. Mais qu’est-ce qui pourrait mal se passer, ce mec tu le connaissais depuis au moins trois ans, vous vous entendiez plus que bien. Alors t’avais Ă©tĂ© voir ta sƓur, commençant Ă  presque lui vendre votre homologue, du mieux que tu le pouvais. Tu te rappelles lui avoir dit qu’elle Ă©tait chanceuse, que c’était vraiment quelqu’un de bien. Tu ne sais mĂȘme plus combien de temps ça a durĂ©, votre conversation, mais ce fut assez long. Long mais payant. Quelques jours plus tard tu les avais vu ensemble, et t’étais carrĂ©ment content pour eux. Tu n’avais pas voulu t’immiscer plus que ça, surtout que vos arrivaient. Un grand moment. Surtout lorsque deux semaines avant le dĂ©but des Ă©preuves, tu t’étais rendu compte que certaines de tes notes Ă©taient incomplĂštes. Tu t’étais dit que t’irais au talent, ça avait toujours fonctionnĂ©. Puis tu t’es rendu compte aprĂšs ton premier examen, celui d’Histoire de la Magie, ça n’allait clairement pas suffire. Est-ce que t’avais passĂ© tout le restant de la journĂ©e Ă  paniquer et Ă  agresser verbalement chaque personne t’adressant la parole ? CarrĂ©ment. Toutes sauf une. Misam Ă©tait arrivĂ©e, avec ses notes pour te les passer. Elle avait toujours Ă©tĂ© plus organisĂ©e que toi, et elle avait fini d’étudier pour la journĂ©e. Pour pratiquement toute la session mĂȘme, elle t’avait dit. T’aurais jamais pu la remercier Ă  sa juste valeur, elle t’avait carrĂ©ment sauvĂ© d’un redoublage. T’avais aussi de la chance d’avoir une bonne mĂ©moire, mĂȘme si t’avais dĂ» sacrifier quelques heures de sommeil, t’avais trouvĂ© un bon crĂ©neau, pour ne pas commencer Ă  mourir sur tes parchemins les jours suivants. Et t’étais totalement Ă©tĂ© insupportable, jusqu’aux rĂ©sultats. Surtout que vos parents avaient prĂ©vus un voyage en France quelques semaines aprĂšs, vous aviez de la famille du cĂŽtĂ© de ta mĂšre installĂ©e par-lĂ , et tu n’avais aucune envie que ce soit gĂąchĂ© par une ou plusieurs notes particuliĂšrement nulles, mĂȘme si tu savais dĂ©jĂ  que t’avais ratĂ© un cours. Tu te souviens tellement bien du jour oĂč les hiboux sont arrivĂ©s. T’étais seul dans le salon, accoudĂ© Ă  la fenĂȘtre, prĂȘt Ă  rĂ©agir au premier mouvement un tant soi peu suspect. Tes parents travaillaient et Misam Ă©tait dans votre chambre, en train de prĂ©parer sa valise, elle devait passer quelques jours avec son copain et sa famille tu ne savais oĂč. Quand les volatiles Ă©taient arrivĂ©s, t’avais eu du mal Ă  ne pas leur arracher l’enveloppe des mains. D’ailleurs sur le coup, tu n’avais pas compris, mais le hibou dĂ©tenant la lettre de ta sƓur restait rĂ©solument devant toi, en te tendant la patte, alors que tu lui avais dit qu’elle Ă©tait en haut. T’en avais dĂ©duit qu’il Ă©tait juste dĂ©bile hein. Et t’avais aussi pris sa lettre au passage. T’avais ouverte la tienne en appelant ta sƓur presque assez fort pour que tout le village ne soit au courant, mais t’avais pas entendu de rĂ©ponse. T’étais sans doute trop absorbĂ© par la lecture de tes notes. Etonnement, t’avais rĂ©ussi Ă  avoir non pas deux O, mais trois, en plus de tes matiĂšres de prĂ©dilections, t’avais rĂ©ussi Ă  en dĂ©goter un en Botanique. Le reste Ă©tait un doux mĂ©lange de E et de A, sauf pour l’Histoire de la Magie. Un beau P y trĂŽnait. Mais t’allais plutĂŽt l’ l’enveloppe de Misam t’avait intriguĂ©e. Elle Ă©tait plus lourde. Et ta curiositĂ© t’avait poussĂ© en deux secondes Ă  l’ouvrir Ă  son tour. Le poids vu vite expliquĂ© par l’insigne de prĂ©fet qui s’y trouvait. T’avais beau eu te dire d’ĂȘtre heureux pour elle, t’en avais juste retirĂ© une certaine jalousie. Une certaine envie aussi. Pourquoi elle particuliĂšrement, et pas toi ? Voir mĂȘme, vous deux ? T’avais songĂ© un instant le garder pour toi, mais c’était ridicule, la direction devait avoir des papiers prouvant que c’était Ă  elle. T’avais aussi regardĂ© son relevĂ© de notes. Lui par contre, Ă©tait un peu moins bien que le tiens. Un soulagement, mĂȘme une certaine fiertĂ©, vu que tu t’y Ă©tais pris au dernier moment contrairement Ă  elle. Et comme elle ne venait pas, t’avais dĂ©cidĂ© d’aller directement la trouver, avec presque la ferme intention de te vanter de tes notes, tout en essayant de minimiser ce que le poste de prĂ©fet pouvait lui apporter. Sauf que Misam, elle n’a jamais su tout court qu’elle Ă©tait nommĂ©e n’a jamais su qu’elle avait rĂ©ussi absolument tous ses Ă©tait bien dans votre chambre, le corps inerte, retenu par une corde accrochĂ©e Ă  une des poutres. Le sourire que t’avais s’était figĂ©, l’information avait mis du temps Ă  monter. T’avais quand mĂȘme fini par percuter, aprĂšs une poignĂ©e de secondes. T’avais tellement pas su quoi faire, Ă  part l’appeler, en espĂ©rant qu’elle pourrait te rĂ©pondre. L’idĂ©e de la dĂ©tacher t’étais passĂ© par la tĂȘte, mais quelque chose t’empĂȘchait trĂšs clairement de l’approcher. De la peur ? Sans doute. Jusque lĂ , t’avais jamais eu aucune expĂ©rience avec la mort. Mais t’avais eu la prĂ©sence d’esprit de prendre son hibou, pour pouvoir Ă©crire une lettre Ă  tes parents, en espĂ©rant qu’ils la lisent assez rapidement. Et t’étais tombĂ© aussi sur un cahier qui t’étais Ă©trangement familier. Normal, t’avais eu exactement le mĂȘme Ă  ton entrĂ©e Ă  Poudlard, d’une couleur diffĂ©rente cependant. C’était son journal intime, chacun Ă©tant protĂ©gĂ© par un certain sort d’invisibilitĂ©. Sauf que tu voyais clairement quelque chose d’écrit. Sans doute que le sort s’était brisĂ© avec sa mort. Tu t’étais dit que t’y trouverais peut-ĂȘtre des rĂ©ponses, de toute maniĂšre t’avais jamais eu autant de mal Ă  rĂ©flĂ©chir qu’à cet instant, de toute ta vie. Tu ne savais plus trop ce que tu faisais, et une fois le hibou parti, t’étais de nouveau allĂ© te rĂ©fugier dans le salon, Ă  la diffĂ©rence que tu t’étais installĂ© presque prostrĂ© dans un des fauteuils, gardant un coussin prĂšs de toi, et ce journal. T’étais trop paniquĂ© pour pleurer, et mĂȘme pour faire quoique ce soit d’autre que de lire ce que t’avais en main. T’aurais jamais dĂ» faire ça, pour ton propre bien. T’aurais jamais dĂ» faire ça, pour respecter son intimitĂ©, sa rĂ©ponses, t’en a eues. Pas vraiment celles que t’aurais espĂ©rĂ©es. T’avais mis un temps Ă  le lire, plusieurs jours mĂȘme, lorsque tes parents Ă©taient revenus, t’avais juste eu le rĂ©flexe de le garder sur toi, le leur cachant dĂ©libĂ©rĂ©ment. Tu t’étais dit qu’une fois que t’aurais fini de le lire, tu prĂ©tendrais l’avoir retrouvĂ© par hasard. Au final, tu ne le leur a jamais montrĂ©, encore aujourd’hui il est dans tes affaires, au milieu d’une multitude de bouquins traitants de sujets tout aussi divers les uns que les autres. Tu sais trĂšs bien qu’il est lĂ , mais comment t’aurais pu le leur donner de ton plein elle n’avait jamais voulu spĂ©cialement se retrouver Ă  Serdaigle, elle l’avait simplement demandĂ©, par peur d’ĂȘtre sĂ©parĂ©e de toi, par peur que tu ne sois déçu si elle se trouvait autre part. A plusieurs reprises elle avait remis en cause ce choix, se rendant de plus en plus compte au fil des annĂ©es que ce n’était pas du tout une Maison qui lui convenait, dans les idĂ©aux qu’elle visait, les personnes qui y Ă©taient. Elle Ă©tait certaine que si elle Ă©tait allĂ©e dans une autre, elle aurait pu nettement plus Ă©voluer, se dĂ©complexer, plutĂŽt que de rester dans ton ombre la plupart du groupe d’amis ? ce n’était pas qu’elle ne le supportait pas, mais elle n’avait aucun atome crochu avec eux. Elle avait rĂ©ussi Ă  en avoir d’autres, Ă  cĂŽtĂ©, mais n’osant jamais dĂ©cliner les propositions de sorties que tu pouvais lui faire, elle avait fini malgrĂ© elle par les dĂ©laisser. Ta mĂ©diocritĂ© en MĂ©tamorphose ? Elle l’avait sans doute nettement plus subie que toi, s’était retrouvĂ© par moment avec des malformations temporaires desquelles t’avais toujours ri, aprĂšs tout, ça partait au bout de quelques heures. Mais si t’en riait de bon cƓur, ce n’était pas vraiment le cas de tout le monde. Les remarques, les regards, elle les avait tous notĂ©s, en espĂ©rant que ça passerait mieux si elle s’exprimait par Ă©crit. Mais plus les jours passaient, plus son style changeait, plus morne, plus sombre. Elle se remettait en doute, tout le heures de colles, tu les avais aussi prises Ă  la lĂ©gĂšre, te disant que ça faisait partie d’une scolaritĂ© normale, tant que vous n’en aviez pas constamment. Vos parents vous avaient fait aussi quelques remarques, auxquelles t’avais simplement acquiescĂ©, promettant un peu trop lĂ©gĂšrement que tu ne recommencerais plus. C’était tout autre chose pour ta sƓur, mĂȘme si elle en avait eue moins que toi, chaque paragraphe suivant une de ses retenues semblait ĂȘtre un concentrĂ© de manque de confiance en soi, de remise en question, elle venait Ă  se demander ce qu’elle faisait lĂ , pourquoi elle n’arrivait pas Ă  passer au-dessus comme tu pouvais le faire. A se dire qu’elle n’était qu’un boulet pour toi, que tout irait mieux si elle t’étais dit que ça ne pourrait qu’aller mieux une fois qu’elle se serait retrouvĂ©e avec son copain. Et mĂȘme si ça n’avait pas spĂ©cialement durĂ©, il te restait un nombre assez important de pages. T’étais vraiment trop naĂŻf, et trop con. Bien Ă©videmment, il y avait eu vos examens. Elle avait passĂ© un bon moment Ă  s’inquiĂ©ter pour toi, ton Ă©tat en revenant de la premiĂšre Ă©preuve. Elle avait dĂ©cidĂ© de passer absolument tout son temps libre Ă  complĂ©ter le plus possible ses notes en se renseignant Ă  la bibliothĂšque, et auprĂšs de plusieurs enseignants. Si t’avais sacrifiĂ© quelques heures de sommeil pour Ă©tudier, elle avait passĂ© de nuits blanches sur ces cours qu’elle te donnait, qu’elle n’avait mĂȘme pas le temps de relire pour elle-mĂȘme. Elle se disait qu’elle avait de toute façon dĂ©jĂ  commencĂ© ses rĂ©visions, et que réécrire tous les renseignements l’aiderait aussi. Sauf qu’elle finissait par s’endormir n’importe oĂč, n’importe quand, ne pensait mĂȘme plus Ă  manger, trop obnubilĂ©e par t’aider dans ta Ă  sa relation. Elle n’en avait jamais voulu, du tout. Elle l’avait acceptĂ© uniquement pour te faire plaisir, par peur une nouvelle fois de descendre dans ton estime. Puis tu lui avais assurĂ© que c’était quelqu’un de bien. Et qu’elle Ă©tait chanceuse. Si t’avais su. Il la forçait la plupart du temps Ă  faire des choses qu’elle ne voulait pas faire, c’était toujours de pire en pire, mais t’avais tellement l’air heureux quand tu les voyais ensemble qu’elle voulait encore moins te dĂ©cevoir. Elle Ă©tait totalement perdue, pire que ça, elle cherchait de l’aide, mais elle en savait pas oĂč en demander, ni mĂȘme Ă  qui. Et ces quelques jours qu’elle allait devoir passer en compagnie de son copain, elle les craignait plus que tout. Et elle en Ă©tait arrivĂ© Ă  un stade oĂč elle avait pris la dĂ©cision de tout arrĂȘter, d’arrĂȘter de vivre, d’ĂȘtre un poids pour tout le monde, mĂȘme pour elle-mĂȘme. Dire qu’elle se haĂŻssait Ă©tait un euphĂ©misme. Et t’avais bien dĂ» te rendre Ă  l’évidence que tout ce que t’avais fait pour Misam, s’était l’enfoncer. L’enfoncer et passer Ă  cĂŽtĂ© de son dĂ©sespoir. Ne pas lui tendre la bonne main. Ca t’avait fait beaucoup rĂ©flĂ©chir sur toi-mĂȘme. Bien la seule et unique fois oĂč t’as daignĂ© le faire. T’essayais de comprendre comment t’aurais pu l’aider, avant de te rendre Ă  l’évidence que tu ne saurais rien changer. Tu t’en voulais Ă©normĂ©ment, comment t’aurais pu ne pas le faire. Et les mois qui suivirent furent les pires de ta vie. Tu la cherchais inconsciemment, tu te cherchais aussi, certain d’avoir ratĂ© quelque chose, certain que si c’était arrivĂ©, c’était par ta faute, qu’il fallait que tu trouves ce qui clochait en toi. Tu ne comptais plus le nombre de nuits oĂč tu te rĂ©veillais, persuadĂ© de l’avoir entendue, ou sentie. MĂȘme aprĂšs qu’on t’ait fait changer de chambre, ne supportant plus du tout l’ancienne. Vous aviez quand mĂȘme tenu ce voyage en France, qui n’avait plus autant de valeur Ă  tes yeux qu’avant. Et l’ambiance qui rĂ©gnait dans votre famille sonnait totalement faux. Tu l’avais un peu fuie d’ailleurs, le plus possible, essayant de te changer les idĂ©es en rencontrant d’autres personnes. Pas uniquement tes cousins, mais aussi leurs amis qui avaient plus ou moins ton Ăąge. Tu cherchais clairement Ă  combler le vide qu’avait laissĂ© Misam, et ce de n’importe quelle maniĂšre. Franchement, commencer Ă  fumer ne t’a rien apportĂ©, si ce n’est une endurance un peu dĂ©plorable Ă  ce jour, surtout au niveau de la respiration. Mais une fille avait attirĂ© ton attention. Ce n’était pas que t’avais pas osĂ© l’aborder, mais t’avais un blocage. Peut-ĂȘtre que pour elle aussi, tu passerais Ă  cĂŽtĂ© de quelque chose, que tu lui ferais plus de mal qu’autre chose. Sauf que c’était elle qui s’était rapprochĂ© petit Ă  petit de toi. Qui avait clairement remarquĂ© que tes sourires Ă©taient un peu trop prononcĂ©s pour paraĂźtre vrai, que durant tes quelques moments d’absence, tu pouvais avoir un air on ne peut plus maussade. Elle Ă©tait patiente, douce, protectrice aussi, mĂȘme si elle savait ce qu’elle voulait et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle avait Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  te faire rire franchement depuis la disparition de Misam. Tu t’étais trĂšs rapidement attachĂ© Ă  elle, et c’était totalement rĂ©ciproque. Vous vous Ă©tiez mis ensemble rapidement, peut-ĂȘtre un peu trop. Mais t’en avais besoin de cette attention, de cette affection. Comme t’avais besoin d’en donner. Vous passiez la quasi-totalitĂ© de votre temps ensemble. Un soir, t’étais prĂȘt Ă  aller plus loin, mais tu l’avais sentie lĂ©gĂšrement rĂ©ticente, alors t’avais directement arrĂȘtĂ©, et elle t’avait parlĂ©. Elle avait aussi quelque chose sur le cƓur, qui la taraudait depuis un petit temps. Quelque chose qu’elle n’avait jamais osĂ© te dire, qu’elle essayait de cacher le plus possible. Elle avait mis du temps Ă  mettre les mots, Ă  se dĂ©cider Ă  te dire qu’elle Ă©tait un magnifique, le premier amour, on est prĂȘt Ă  tout accepter, tout pardonner. MĂȘlĂ© Ă  l’insouciance de la jeunesse. Certes, tu ne t’y attendais pas, t’avais essayĂ© de ne pas laisser transparaĂźtre ta surprise pour pas qu’elle ne le prenne mal. Surtout qu’à l’époque, t’étais clairement certain qu’il s’agissait de la femme de ta vie. Tu lui avais dit que ce n’était pas grave, que ça ne changeait rien pour toi. Ce qui Ă©tait en partie vrai, tu l’aimais tellement qu’à l’époque, t’aurais Ă©tĂ© prĂȘt Ă  faire tous les sacrifices possibles et inimaginables. Peut-ĂȘtre pour essayer de te racheter inconsciemment auprĂšs de Misam, certes. Sauf qu’il fallait bien que tu rentres en Angleterre, Ă  la fin des vacances. Tu lui avais promis de lui Ă©crire au plus vite, t’avais mĂȘme dĂ©jĂ  demandĂ© Ă  tes parents de pouvoir passer une semaine ici durant les vacances de NoĂ«l. T’as tenu ta promesse, tu lui as Ă©crit. Si au dĂ©but t’avais des rĂ©ponses assez rapides. Puis un jour, le nĂ©ant. Total. Tu ne savais pas ce que tu avais pu dire ou faire. Mais c’était comme si elle avait disparue. T’as aussi essayĂ© d’écrire Ă  ses parents, tout ce que tu avais compris, c’était qu’ils Ă©taient en pas eu envie d’abandonner, t’essayer de temps en temps de la recontacter. Et avec tout ça, le dĂ©but de ta sixiĂšme annĂ©e avait Ă©tĂ© une vĂ©ritable catastrophe. Une chute libre dans la totalitĂ© de tes matiĂšres, en mĂȘme temps tu ne trouvais mĂȘme plus la foi de faire tes devoirs, dĂšs que tu finissais les cours, t’allais directement dans ton dortoir, et t’y restais jusqu’au lendemain matin. T’avais du mal mĂȘme Ă  parler encore Ă  tes proches, parce que t’avais peur de tout empirer. Jusqu’au jour oĂč t’avais failli mettre fin Ă  tes jours. Qu’heureusement Tomos Ă©tait arrivĂ© Ă  temps pour te soigner d’ailleurs. Tu lui dois tellement de choses, t’en aurais presque honte. Chaque jour tu remercies la personne qui la pu le mettre sur ton prĂȘt aussi, Ă  tout abandonner. Mais tes enseignants, ou en tout cas ton directeur de maison n’avait pas du tout eu l’air d’ĂȘtre du mĂȘme avis. Il t’avait convoquĂ©, avec tes parents pour en parler. Pas la meilleure de ses idĂ©es, trĂšs clairement. Vous aviez juste fini par vous Ă©nerver. Et en ressortant t’étais mĂȘme plus spĂ©cialement triste, mais rancunier, t’en voulais Ă  tout le monde, pour le moindre problĂšme. T’avais Ă©tĂ© violent inutilement Ă  plusieurs reprises, t’avais de nouveau Ă©tĂ© convoquĂ©, mais seul cette fois-ci. Il t’avait bien fait comprendre que si tu ne changeais pas d’attitude, tu allais droit dans le mur. Que soit tu allais rater ton annĂ©e, soit tu risquais d’ĂȘtre renvoyĂ© temporairement si tu continuais de t’attirer autant d’ennuis. Il t’a fait rĂ©flĂ©chir sur toi-mĂȘme, essayant de t’aider, mĂȘme si tous ses conseils n’étaient pas franchement utiles. Vous vous voyiez rĂ©guliĂšrement, et petit Ă  petit, il t’avait aidĂ© Ă  aller mieux, Ă  utiliser cette espĂšce de colĂšre correctement. Elle n’était plus restĂ©e trĂšs longtemps. Parce que t’avais pris une dĂ©cision. Celle de d’abord penser Ă  toi. A ton avenir. Te prendre en main. Recommencer Ă  zĂ©ro, ou presque. T’en avais marre de te lamenter, de passer des heures Ă  te poser des questions. Tu voulais changer et t’allais changer. L’altruisme que t’avais essayĂ© d’avoir n’avait pas fonctionnĂ© ? T’allais plutĂŽt pencher pour l’égoĂŻsme, qui Ă©tait mieux placĂ© que toi-mĂȘme pour savoir ce qui te ferait plaisir, ce qu’il te fallait ? T’as enlevĂ© tout ce qui pouvait ĂȘtre nĂ©gatif dans ta vie. Absolument tout. T’as dĂ©cidĂ© de tout prendre assez lĂ©gĂšrement. De profiter aussi du fait que t’aies dĂ©libĂ©rĂ©ment des facilitĂ©s en Potions, et qu’en plus ça te ne t’es plus jamais rien refusĂ©. Ni Ă  toi, ni Ă  ta curiositĂ© d’ailleurs. T’avais commencĂ© Ă  t’intĂ©resser Ă  toutes les sortes de magies. La noire plus particuliĂšrement. Simplement parce qu’on ne vous en parlait que trĂšs rarement, qu’on vous l’interdisait Ă  l’école, et que t’estimais que dĂ©sormais le seul Ă  pouvoir te donner des rĂšgles, c’était toi-mĂȘme, en fait. Surtout que tu ne faisais rien de mal, tu te renseignais. C’était assez difficile Ă  expliquer, mais tu t’en sentais plus proche, t’avais toujours envie d’en savoir plus, aussi. Ce qui ne t’a pas empĂȘchĂ© de te concentrer sur tes Ă©tudes. De te recentrer. T’avais une idĂ©e bien en tĂȘte. Tu voulais suivre une formation bien particuliĂšre, celle de MaĂźtres des Potions. Une matiĂšre qui ne cessait aussi de te fasciner et avec laquelle il Ă©tait impossible de s’ennuyer ou de tomber dans une certaine routine. Tout ce qu’il te fallait. Tu savais qu’il s’agissait d’études assez longues, mais t’étais clairement motivĂ© pour. Enfin rien de mal. T’avais commencĂ© Ă  comprendre que Tomos, tu ressentais un peu plus de choses pour lui qu’un simple lien familial. Ou mĂȘme amical. Y avait ce jour oĂč vous aviez un peu trop bu, une des premiĂšres fois d’ailleurs oĂč tu le faisais. Et tu l’avais embrassĂ©. Il ne s’était pas retirĂ©, il n’avait rien tentĂ© mĂȘme, il y avait rĂ©pondu, mais vous l’aviez gardĂ© secret. T’avais eu peur d’en reparler, et de casser cette amitiĂ© si spĂ©ciale que vous mĂȘme d’entrer Ă  l’universitĂ©, t’avais choisi ta spĂ©cialisation ; les remĂšdes. Non pas pour avoir la satisfaction de sauver des vies, des gens. Parce que ce qui t’intĂ©ressait le plus Ă©taient les poisons, et les plantes qui pouvaient causer un empoisonnement. Voir l’effet qu’ils pouvaient avoir sur le corps humain. Et aussi, la satisfaction de pouvoir se dire que t’étais plus fort que ça. Ta scolaritĂ© s’était finie assez tranquillement, bien que t’aies commencĂ© Ă  dĂ©velopper une certaine haine, ou en tout cas mĂ©pris envers les gens qui n’étaient pas du mĂȘme rang que le tiens. GrĂące Ă  ça, ça t’évitait de t’attacher Ă  pas mal de monde dĂ©jĂ , et t’étais persuadĂ© de te protĂ©ger, au moins un minimum. Tes Ă©tudes supĂ©rieures ne furent pas spĂ©cialement une partie de plaisir. Si t’étais motivĂ©, que t’avais totalement les capacitĂ©s, tu n’aimais pas spĂ©cialement devoir apprendre sous la direction d’une personne, qui te disait constamment quoi faire. Qui te mettait des limites aussi, se permettant de te dire que telle ou telle chose Ă©tait peut-ĂȘtre trop difficile ou dangereuse pour toi. T’étais bien forcĂ© de l’écouter, si tu voulais rĂ©ussir, mais rien ne t’empĂȘchait cĂŽtĂ© de tes cours de continuer de te renseigner sur tout et n’importe quoi. T’essayais de te dire que plus tu avancerais, plus ce serait intĂ©ressant. Et t’avais pas spĂ©cialement tort. Du tout. Les deux premiĂšres annĂ©es avaient Ă©tĂ© spĂ©cialement longues, mais les trois autres, t’avais eu un peu plus de libertĂ©. Le summum avait Ă©tĂ© les deux derniĂšres, que tu devais passer Ă  l’étranger. OĂč tu devais changer de chaperon aussi, afin de tester tes connaissances et les remettre en question. Ca ressemblait nettement plus Ă  un challenge que t’avais relevĂ© haut la main. Ton diplĂŽme en poche, t’étais retournĂ© en Angleterre, et t’avais pris une annĂ©e sabbatique. T’avais pas eu envie de te lancer directement dans la vie active, tu t’étais posĂ©, tranquillement, en profitant pour te poser un peu, regarder aussi toutes les possibilitĂ©s qui pouvaient s’offrir Ă  toi. Et parfaire tes connaissances en Magie Noire, maintenant que tu n’avais plus personne pour t’en empĂȘcher. Au dĂ©but c’était un peu comme une fascination morbide. Puis ça ne s’est tenu qu’à la fascination. T’étais bien conscient que tu ne pouvais dĂ©libĂ©rĂ©ment pas en parler librement Ă  n’importe qui. Mais tu l’utilisais. Mais ça t’allait. Totalement. Il a bien fallu que tu finisses aussi par te bouger, et trouver un travail. T’as mĂȘme un peu galĂ©rĂ©, parce que certes, il y avait des postes Ă  Sainte-Mangouste, mais ce n’était pas assez bien pour toi. Qu’est-ce qui Ă©tait assez bien pour toi, mĂȘme. AprĂšs quelques refus Ă  gauche et Ă  droite, t’as bien dĂ» mettre ta dignitĂ© de cĂŽtĂ©, et te rabattre sur l’hĂŽpital. Vu ton parcours, t’avais pu devenir guĂ©risseur, au service d’empoisonnement, autant par les potions que par les plantes. T’étais plutĂŽt douĂ©, mĂȘme pour le cĂŽtĂ© relationnel. De base, t’aimes pas les gens, et pourtant, ça ne t’empĂȘche pas de parler Ă©normĂ©ment, de faire connaissance sans pour autant t’y attacher. Ca fait mĂȘme maintenant neuf ans, que tu travailles Ă  Sainte-Mangouste, que tu t’ennuierais presque comme un rat mort. Heureusement qu’il y a encore le bouche Ă  oreille. Mais t’aimerais trouver quelque chose qui casserait totalement ta routine. Quelque chose qui puisse pimenter ta vie, y redonner un peu plus de couleurs. T’es fatiguĂ© de te lever, d’accomplir presque toujours les mĂȘmes gestes, de passer tes soirĂ©es hors de ton appartement, dans l’espoir de faire une rencontre intĂ©ressante, qui pourrait venir te sortir de pas de te dire que tu pourrais te rendre plus utile que ça et que tu pourrais accomplir plus de choses sur un plan personnel. Que tes envies de grandeur, de pouvoir ne doivent pas ĂȘtre si difficiles Ă  assouvir. Bien Ă©videmment, une idĂ©e te passe de plus en plus en tĂȘte ces derniers temps. Un groupe qui est en train de monter en puissance, les Sombrals. Ils ne font pas que t’intriguer, ils t’attirent. Et t’as eu de la chance, d’en connaĂźtre celle qui est Ă  la tĂȘte, qui fait en quelque sorte partie de ta famille. Qui a pu t’y faire entrer. Tu ne la remercieras jamais assez non plus de t’avoir offert la possibilitĂ© d’y entrer. Mais en fait, ta vie prend un tournant que t’aurais jamais imaginĂ©. T’as rĂ©ussi Ă  parler Ă  ton cousin, aprĂšs une soirĂ©e mouvementĂ©e. Vous vous ĂȘtes mĂȘme mis ensemble, chose que tu n’aurais jamais cru possible. Tout ça, ça t’a donnĂ© le courage d’enfin prendre correctement ta vie en main, et de quitter ton travail, de le quitter et d’ouvrir ta propre apothicairerie. Tu sais pas trop ce que ça donnera, mais bon, t’as plutĂŽt 30 Oct - 1118Tu me manquais dĂ©jĂ  dis Fiche toujours aussi incroyable, je sais pas pourquoi ça aurait subitement changĂ© hein, bien hĂąte de reprendre tous nos petits rps parce que ça va ĂȘtre rigolo hihihijesaispluscequejedis BREF Rebienvenue et bonne validation awful
Unebonne rĂ©putation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d'aller dans une maison de festin; car c'est lĂ  la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose Ă  coeur. Mieux vaut le chagrin que le rire; car avec un visage triste le coeur peut ĂȘtre content. Le coeur des sages
1 La rĂ©putation vaut mieux que le bon parfum ; et le jour de la mort, que le jour de la naissance. 2 Il vaut mieux aller dans une maison de deuil, que d’aller dans une maison de festin ; car en celle-lĂ  est la fin de tout homme, et le vivant met cela en son cƓur. 3 Il vaut mieux ĂȘtre fĂąchĂ© que rire ; Ă  cause que par la tristesse du visage le cƓur devient joyeux. 4 Le cƓur des sages est dans la maison du deuil ; mais le cƓur des fous est dans la maison de joie. 5 Il vaut mieux ouĂŻr la rĂ©prĂ©hension du sage, que d’ouĂŻr la chanson des fous. 6 Car tel qu’est le bruit des Ă©pines sous le chaudron, tel est le ris du fou ; cela aussi est une vanitĂ©. 7 Certainement l’oppression fait perdre le sens au sage ; et le don fait perdre l’entendement. 8 Mieux vaut la fin d’une chose, que son commencement. Mieux vaut l’homme qui est d’un esprit patient, que l’homme qui est d’un esprit hautain. 9 Ne te prĂ©cipite point dans ton esprit pour te dĂ©piter ; car le dĂ©pit repose dans le sein des fous. 10 Ne dis point D’oĂč vient que les jours passĂ©s ont Ă©tĂ© meilleurs que ceux-ci ? Car ce que tu t’enquiers de cela n’est pas de la sagesse. 11 La sagesse est bonne avec un hĂ©ritage, et ceux qui voient le soleil reçoivent de l’avantage d’[elle]. 12 Car [on est Ă  couvert] Ă  l’ombre de la sagesse, de mĂȘme qu’à l’ombre de l’argent ; mais la science a cet avantage, que la sagesse fait vivre celui qui en est douĂ©. 13 Regarde l’Ɠuvre de Dieu ; car qui est-ce qui pourra redresser ce qu’il aura renversĂ© ? 14 Au jour du bien, use du bien, et au jour de l’adversitĂ©, prends-y garde ; car Dieu a fait l’un Ă  l’opposite de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien Ă  [redire] aprĂšs lui. 15 J’ai vu tout ceci pendant les jours de ma vanitĂ© ; il y a tel juste, qui pĂ©rit dans sa justice ; et il y a tel mĂ©chant, qui prolonge [ses jours] dans sa mĂ©chancetĂ©. 16 Ne te crois pas trop juste, et ne te fais pas plus sage qu’il ne faut ; pourquoi en serais-tu surpris ? 17 Ne sois point trop remuant, et ne sois point fou ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? 18 Il est bon que tu retiennes ceci, et aussi que tu ne retires point ta main de l’autre ; car qui craint Dieu sort de tout. 19 La sagesse donne plus de force au sage, que dix Gouverneurs qui seraient dans une ville. 20 Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui agisse [toujours] bien, et qui ne pĂšche point. 21 Ne mets point aussi ton cƓur Ă  toutes les paroles qu’on dira, afin que tu n’entendes pas ton serviteur mĂ©disant de toi. 22 Car aussi ton cƓur a connu plusieurs fois que tu as pareillement mal parlĂ© des autres. 23 J’ai essayĂ© tout ceci avec sagesse, et j’ai dit J’acquerrai de la sagesse ; mais elle s’est Ă©loignĂ©e de moi. 24 Ce qui a Ă©tĂ©, est bien loin, et il est enfoncĂ© fort bas ; qui le trouvera ? 25 Moi et mon cƓur nous nous sommes agitĂ©s pour savoir, pour Ă©pier, et pour chercher la sagesse, et la raison [de tout] ; et pour connaĂźtre la malice de la folie, de la bĂȘtise, [et] des sottises ; 26 Et j’ai trouvĂ© que la femme qui est [comme] des rets, et dont le cƓur est [comme] des filets, et dont les mains sont [comme] des liens, est une chose plus amĂšre que la mort ; celui qui est agrĂ©able Ă  Dieu en Ă©chappera, mais le pĂ©cheur y sera pris. 27 Vois, dit l’EcclĂ©siaste, ce que j’ai trouvĂ© en cherchant la raison de toutes choses, l’une aprĂšs l’autre ; 28 C’est, que jusqu’à prĂ©sent mon Ăąme a cherchĂ©, mais que je n’ai point trouvĂ©, c’est, [dis-je], que j’ai bien trouvĂ© un homme entre mille ; mais pas une femme entre elles toutes. 29 Seulement voici ce que j’ai trouvĂ© ; c’est que Dieu a créé l’homme juste ; mais ils ont cherchĂ© beaucoup de discours.
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Tantque votre amie n'a pas signé le CDD, elle n'a pas de raison de s'inquiéter. De tout façon, le CDD lui sera sans doute remis juste avant le début de son contrat. Donc pour moi, pas d'affolement, attendez d'en savoir plus sur votre situation, avant toute chose. Bonne chance.

"Heureux ceux qui sont pauvres en esprit, car le royaume des cieux est Ă  eux." Matthieu Des personnes de tous horizons se rassemblĂšrent autour de JĂ©sus pour l'entendre. Il y avait lĂ  des pauvres, des tristes, des humbles, des altruistes, des opprimĂ©s, des persĂ©cutĂ©s, etc. C'est Ă  eux que JĂ©sus prĂȘcha le plus beau des messages. Il leur enseigna Ă  aimer la vie, malgrĂ© ses difficultĂ©s. A changer leur mentalitĂ©, Ă  voir diffĂ©remment. D'ailleurs, qui peut rendre un seul de ses cheveux blanc ou noir ?Le bonheur, c'est comme l'air. Il vous entoure, il est Ă  votre portĂ©e. Certains ratent la course car ils pensent qu'ils ont eu de mauvaises cartes en main au dĂ©part de leur vie. Leur expression favorite "Ah, si j'Ă©tais mieux né " devient un handicap supplĂ©mentaire, un Ă©norme caillou dans leur chaussure ! Parfois, l'homme croit que c'est en modifiant certaines donnĂ©es, qu'il pourra enfin goĂ»ter au bonheur. Cependant, il y a des choses qui ne changeront jamais. La couleur de votre peau, les parents que vous avez eus, le pays et l'Ă©poque oĂč vous ĂȘtes nĂ©, certains traits physiques taille, couleur des yeux, etc. Certains Ă©vĂšnements que vous ne pouvez pas contrĂŽler comme la vieillesse et la mort. C'est le "sort" de l'ĂȘtre humain. Rejeter cela est une perte de temps et d'Ă©nergie. Vivre heureux sous-entend accepter votre-arriĂšre plan avec ce qui est immuable. Il y a une portion de votre vie qui est modifiable et une autre qui ne l'est pas. Avez-vous remarquĂ© combien vous pouvez vous rendre malheureux Ă  force de croire que vous n'ĂȘtes pas heureux ? Le bonheur, c'est comme l'air. Il vous entoure, il est Ă  votre portĂ©e. Votre idĂ©e du bonheur est le plus souvent la cause mĂȘme de votre malheur car vous pourchassez un mirage ; plus vous vous rapprochez de ce que vous pensez ĂȘtre "le bonheur", plus il s'Ă©vapore, car la conception que vous vous en faites est erronĂ©e. Le bonheur est le rĂ©sultat d'une vie exempte de stress et d'inquiĂ©tude. Une priĂšre pour aujourd'hui Seigneur, mĂȘme si je ne suis pas bien nĂ© selon mes standards, je rĂ©alise que ma vie est entre tes mains.

Lecommencement de la fin. par FrĂ©dĂ©ric Lordon, 11 aoĂ»t 2011. Le commencement de la fin. ↑. P areilles aux images aĂ©riennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une cĂŽte japonaise dont le sort est scellĂ©, le dĂ©ploiement de la crise financiĂšre depuis trois ans donne une impression d’irrĂ©sistible fatalitĂ©, avec en prime Chapitres 123456789101112 Chapitre 1 1 Les paroles du PrĂ©dicateur, fils de David, roi Ă  JĂ©rusalem. 2 VanitĂ© des vanitĂ©s, dit le PrĂ©dicateur ; vanitĂ© des vanitĂ©s ! Tout est vanitĂ©. 3 Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? 4 Une gĂ©nĂ©ration s’en va, et une gĂ©nĂ©ration vient ; et la terre subsiste toujours. 5 Et le soleil se lĂšve, et le soleil se couche, et il se hĂąte vers son lieu oĂč il se lĂšve, 6 Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. 7 Toutes les riviĂšres vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu oĂč les riviĂšres allaient, lĂ  elles vont de nouveau. 8 Toutes choses travaillent, l’homme ne peut le dire ; l’Ɠil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se satisfait pas d’entendre. 9 Ce qui a Ă©tĂ©, c’est ce qui sera ; et ce qui a Ă©tĂ© fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10 Y a-t-il une chose dont on puisse dire Regarde ceci, c’est nouveau ? — Elle a Ă©tĂ© dĂ©jĂ , dans les siĂšcles qui furent avant nous. 11 Il n’y a pas de souvenir des choses qui ont prĂ©cĂ©dĂ© ; et de mĂȘme, de celles qui seront aprĂšs, il n’y en aura pas de souvenir chez ceux qui vivront* plus tard. — v. 11 litt. seront. 12 Moi, le prĂ©dicateur, j’ai Ă©tĂ© roi sur IsraĂ«l Ă  JĂ©rusalem, 13 et j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  rechercher et Ă  explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux c’est une occupation ingrate que Dieu a donnĂ©e aux fils des hommes afin qu’ils s’y fatiguent. 14 J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanitĂ© et poursuite du vent*. 15 Ce qui est tordu ne peut ĂȘtre redressĂ©, et ce qui manque ne peut ĂȘtre comptĂ©. — v. 14 ou se repaĂźtre de vent, ou, selon quelques-uns rongement d’esprit. 16 J’ai parlĂ© en mon cƓur, disant Voici, je suis devenu grand et j’ai acquis de la sagesse plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi sur JĂ©rusalem, et mon cƓur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance ; 17 et j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  la connaissance de la sagesse et Ă  la connaissance des choses dĂ©raisonnables et de la folie. J’ai connu que cela aussi, c’est la poursuite du vent. 18 Car Ă  beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur. Chapitre 2 1 J’ai dit en mon cƓur Allons ! je t’éprouverai par la joie jouis* donc du bien-ĂȘtre. Et voici, cela aussi est vanitĂ©. 2 J’ai dit au rire [Tu es] dĂ©raison ; et Ă  la joie Que fait-elle ? 3 J’ai recherchĂ©* en mon cƓur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon cƓur par la sagesse, et de saisir la folie, jusqu’à ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien qu’ils feraient sous les cieux tous les** jours de leur vie. — v. 1 litt. vois, ici et verset 24, etc. — v. 3* ailleurs aussi explorĂ©. — v. 3** litt. le nombre des, ici et 518 ; 612. 4 J’ai fait de grandes choses je me suis bĂąti des maisons, je me suis plantĂ© des vignes ; 5 je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai plantĂ© des arbres Ă  fruit de toute espĂšce ; 6 je me suis fait des rĂ©servoirs d’eau pour en arroser la forĂȘt oĂč poussent les arbres*. 7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’en ai eu qui sont nĂ©s dans ma maison ; j’ai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bĂ©tail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi Ă  JĂ©rusalem. 8 Je me suis aussi amassĂ© de l’argent et de l’or, et les trĂ©sors des rois et des provinces ; je me suis procurĂ© des chanteurs et des chanteuses, et les dĂ©lices des fils des hommes, une femme et des concubines. 9 Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi Ă  JĂ©rusalem ; et pourtant ma sagesse est demeurĂ©e avec moi. 10 Et quoi que mes yeux aient dĂ©sirĂ©, je ne les en ai point privĂ©s ; je n’ai refusĂ© Ă  mon cƓur aucune joie, car mon cƓur s’est rĂ©joui de tout mon travail, et c’est lĂ  la part que j’ai eue de tout mon travail. 11 Et je me suis tournĂ© vers toutes les Ɠuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillĂ© pour [les] faire ; et voici, tout Ă©tait vanitĂ© et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil. — v. 6 litt. qui pousse en arbres. 12 Et je me suis tournĂ© pour voir la sagesse, et les choses dĂ©raisonnables et la folie ; car que fera l’homme qui viendra aprĂšs le roi ? — ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  fait. 13 Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumiĂšre a un avantage sur les tĂ©nĂšbres. 14 Le sage a ses yeux Ă  sa tĂȘte, et le fou* marche dans les tĂ©nĂšbres ; mais j’ai connu, moi aussi, qu’un mĂȘme sort les atteint tous. 15 Et j’ai dit en mon cƓur Le sort du fou* m’atteint, moi aussi ; et pourquoi alors ai-je Ă©tĂ© si sage ? Et j’ai dit en mon cƓur que cela aussi est vanitĂ©. 16 Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou*, puisque dĂ©jĂ  dans les jours qui viennent tout est oubliĂ©. Et comment le sage meurt-il comme le fou* ? 17 Et j’ai haĂŻ la vie, parce que l’Ɠuvre qui se fait sous le soleil m’a Ă©tĂ© Ă  charge, car tout est vanitĂ© et poursuite du vent. 18 Et j’ai haĂŻ tout le travail auquel j’ai travaillĂ© sous le soleil, parce que je dois le laisser Ă  l’homme qui sera aprĂšs moi. 19 Et qui sait s’il sera un sage ou un sot* ? Et il sera maĂźtre de tout mon travail auquel j’ai travaillĂ© et dans lequel j’ai Ă©tĂ© sage sous le soleil. Cela aussi est vanitĂ©. — v. 14, 15, 16 ailleurs sot. — v. 19 comme 103. 20 Alors je me suis mis* Ă  faire dĂ©sespĂ©rer mon cƓur Ă  l’égard de tout le travail dont je me suis travaillĂ© sous le soleil. 21 Car il y a tel homme qui a travaillĂ© avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture*, et qui laisse [ce qu’il a acquis] Ă  un homme qui n’y a pas travaillĂ©, pour ĂȘtre son partage. Cela aussi est vanitĂ© et un grand mal. — v. 20 litt. tournĂ©. — v. 21 ou habiletĂ©. 22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la poursuite de son cƓur, dont il s’est tourmentĂ© sous le soleil ? 23 Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; mĂȘme la nuit son cƓur ne repose pas. Cela aussi est vanitĂ©. 24 Il n’y a rien de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son Ăąme du bien-ĂȘtre dans son travail. Et j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? 26 Car Ă  l’homme qui est bon devant lui, [Dieu] donne sagesse et connaissance et joie ; mais Ă  celui qui pĂšche, il donne l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner Ă  celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. Chapitre 3 1 Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux. 2 Il y a un temps de naĂźtre, et un temps de mourir ; un temps de planter, et un temps d’arracher ce qui est plantĂ© ; 3 un temps de tuer, et un temps de guĂ©rir ; un temps de dĂ©molir, et un temps de bĂątir ; 4 un temps de pleurer, et un temps de rire ; un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie ; 5 un temps de jeter des pierres, et un temps d’amasser des pierres ; un temps d’embrasser, et un temps de s’éloigner des embrassements ; 6 un temps de chercher, et un temps de perdre ; un temps de garder, et un temps de jeter ; 7 un temps de dĂ©chirer, et un temps de coudre ; un temps de se taire, et un temps de parler ; 8 un temps d’aimer, et un temps de haĂŻr ; un temps de guerre, et un temps de paix. 9 Celui qui agit, quel profit a-t-il de ce Ă  quoi il travaille* ? 10 J’ai vu l’occupation que Dieu a donnĂ©e aux fils des hommes pour s’y fatiguer 11 il a fait toute chose belle en son temps ; et il a mis le monde dans leur cƓur, de sorte que l’homme ne peut comprendre*, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’Ɠuvre que Dieu a faite. — v. 9 ou du [labeur] dont il se tourmente ? — v. 11 litt. trouver. 12 J’ai connu qu’il n’y a rien de bon pour eux, sauf de se rĂ©jouir et de se faire du bien pendant leur vie ; 13 et aussi que tout homme mange et boive, et qu’il jouisse* du bien-ĂȘtre dans tout son travail cela, c’est un don de Dieu. 14 J’ai connu que tout ce que Dieu fait subsiste Ă  toujours ; il n’y a rien Ă  y ajouter, ni rien Ă  en retrancher ; et Dieu le fait, afin que, devant lui, on craigne. 15 Ce qui est a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, et ce qui est Ă  venir est dĂ©jĂ  arrivĂ©, et Dieu ramĂšne ce qui est passĂ©*. — v. 13 litt. voie. — v. 15 litt. recherche ce qui est chassĂ©. 16 Et j’ai encore vu sous le soleil que, dans le lieu du jugement, lĂ  il y avait la mĂ©chancetĂ©, et que, dans le lieu de la justice, lĂ  il y avait la mĂ©chancetĂ©. 17 J’ai dit en mon cƓur Dieu jugera le juste et le mĂ©chant ; car il y a lĂ  un temps* pour toute affaire et pour toute Ɠuvre. — v. 17 plusieurs lisent car il a assignĂ© un temps. 18 J’ai dit en mon cƓur Quant aux fils des hommes [il en est ainsi], pour que Dieu les Ă©prouve, et qu’ils voient eux-mĂȘmes qu’ils ne sont que des bĂȘtes. 19 Car ce qui arrive aux fils des hommes est aussi ce qui arrive aux bĂȘtes ; il y a pour tous un mĂȘme sort comme celle-ci meurt, ainsi meurt celui-lĂ  ; et ils ont tous un mĂȘme souffle*, et l’homme n’a point d’avantage sur la bĂȘte, car tout est vanitĂ©. 20 Tout va dans un mĂȘme lieu, tout est de poussiĂšre, et tout retourne Ă  la poussiĂšre. 21 Qui est-ce qui connaĂźt l’esprit* des fils des hommes ? Celui-ci monte-t-il en haut, et l’esprit* de la bĂȘte descend-il en bas dans la terre ? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux [que ceci] que l’homme se rĂ©jouisse dans ce qu’il fait, car c’est lĂ  sa part ; car qui l’amĂšnera pour voir ce qui sera aprĂšs lui ? — v. 19, 21 souffle et esprit sont un mĂȘme mot en hĂ©breu. Chapitre 4 1 Et je me suis tournĂ©, et j’ai regardĂ© toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimĂ©s, et il n’y a point pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il n’y a point pour eux de consolateur ! 2 C’est pourquoi j’estime heureux les morts qui sont dĂ©jĂ  morts, plutĂŽt que les vivants qui sont encore vivants, 3 et plus heureux encore que tous les deux celui qui n’a pas encore Ă©tĂ©, qui n’a pas vu le mauvais travail qui se fait sous le soleil. 4 Et j’ai vu tout le labeur et toute l’habiletĂ© dans le travail que c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. 5 Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. 7 Et je me tournai, et je vis la vanitĂ© sous le soleil 8 tel est seul sans qu’il y ait de second il n’a pas non plus de fils ni de frĂšre, et il n’y a pas de fin Ă  tout son labeur ; son Ɠil n’est pas non plus rassasiĂ© par la richesse, et [il ne se dit pas] Pour qui donc est-ce que je me tourmente et que je prive mon Ăąme de bonheur ? Cela aussi est une vanitĂ© et une ingrate occupation. 9 Deux valent mieux qu’un ; car ils ont un bon salaire de leur travail. 10 Car, s’ils tombent, l’un relĂšvera son compagnon ; mais malheur Ă  celui qui est seul, et qui tombe, et qui n’a pas de second pour le relever ! 11 De mĂȘme, si l’on couche Ă  deux, on a de la chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? 12 Et si quelqu’un a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tĂȘte ; et la corde triple ne se rompt pas vite. 13 Mieux vaut un jeune garçon pauvre et sage, qu’un roi vieux et sot qui ne sait plus ĂȘtre averti. 14 Car il est sorti de la maison des prisonniers pour rĂ©gner, lors mĂȘme qu’il est nĂ© pauvre dans son royaume. 15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le jeune garçon, le second, qui occupera sa place. 16 Il n’y a pas de fin Ă  tout le peuple, Ă  tous ceux qui ont Ă©tĂ© devant eux ; cependant ceux qui viendront aprĂšs ne se rĂ©jouiront point en lui. Car cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. Chapitre 5 1 Prends garde Ă  ton pied, quand tu vas dans la maison de Dieu, et approche-toi pour entendre, plutĂŽt que pour donner le sacrifice des sots ; car ils ne savent pas qu’ils font mal. 2 Ne te presse point de ta bouche, et que ton cƓur ne se hĂąte point de profĂ©rer une parole devant Dieu ; car Dieu est dans les cieux, et toi sur la terre c’est pourquoi, que tes paroles soient peu nombreuses. 3 Car le songe vient de beaucoup d’occupations, et la voix du sot de beaucoup de paroles. 4 Quand tu auras vouĂ© un vƓu Ă  Dieu, ne tarde point Ă  l’acquitter ; car il ne prend pas plaisir aux sots ce que tu auras vouĂ©, accomplis-le. 5 Mieux vaut que tu ne fasses point de vƓu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. 6 Ne permets pas Ă  ta bouche de faire pĂ©cher ta chair, et ne dis point devant l’ange que c’est une erreur. Pourquoi Dieu se courroucerait-il Ă  ta voix, et dĂ©truirait-il l’Ɠuvre de tes mains ? 7 Car dans la multitude des songes il y a des vanitĂ©s, et aussi dans beaucoup de paroles ; mais crains Dieu. 8 Si tu vois le pauvre opprimĂ© et le droit et la justice violentĂ©s dans une province, ne t’étonne pas de cela ; car il y en a un qui est haut au-dessus des hauts, [et] qui y prend garde et il y en a de plus hauts qu’eux. 9 La terre est profitable Ă  tous Ă©gards, le roi mĂȘme est asservi Ă  la glĂšbe*. 10 Celui qui aime l’argent n’est point rassasiĂ© par l’argent, et celui qui aime les richesses ne l’est pas par le revenu. Cela aussi est vanitĂ©. 11 Avec l’augmentation des biens, ceux qui les mangent augmentent aussi ; et quel profit en a le maĂźtre, sauf qu’il les voit de ses yeux ? 12 Le sommeil est doux pour celui qui travaille, qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. — v. 9 d’autres Mais l’avantage d’un pays, Ă  tous Ă©gards, c’est un roi adonnĂ© Ă  la culture des champs. 13 Il y a un mal douloureux que j’ai vu sous le soleil les richesses sont conservĂ©es Ă  leurs maĂźtres pour leur dĂ©triment, 14 — ou ces richesses pĂ©rissent par quelque circonstance malheureuse, et il a engendrĂ© un fils, et il n’a rien en sa main. 15 Comme il est sorti du ventre de sa mĂšre, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu, et de son travail il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main. 16 Et cela aussi est un mal douloureux, que, tout comme il est venu, ainsi il s’en va ; et quel profit a-t-il d’avoir travaillĂ© pour le vent ? 17 Il mange aussi tous les jours de sa vie dans les tĂ©nĂšbres et se chagrine beaucoup, et est malade et irritĂ©. 18 Voici ce que j’ai vu de bon et de beau c’est de manger et de boire et de jouir* du bien-ĂȘtre dans tout le travail dont [l’homme] se tourmente sous le soleil tous les jours de sa vie, que Dieu lui a donnĂ©s ; car c’est lĂ  sa part. 19 Et encore tout homme auquel Dieu donne de la richesse et des biens, et le pouvoir* d’en manger et d’en prendre sa part, et de se rĂ©jouir en son travail,
 c’est lĂ  un don de Dieu ; 20 car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie ; car Dieu lui a donnĂ© une rĂ©ponse dans la joie de son cƓur. — v. 18 litt. voir. — v. 19 litt. et qu’il a fait maĂźtre. Chapitre 6 1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est frĂ©quent* parmi les hommes 2 il y a tel homme Ă  qui Dieu donne de la richesse, et des biens, et de l’honneur, et il ne manque rien Ă  son Ăąme de tout ce qu’il dĂ©sire ; et Dieu ne lui a pas donnĂ© le pouvoir d’en manger, car un Ă©tranger s’en repaĂźt. Cela est une vanitĂ© et un mal douloureux. 3 Si un homme engendre cent [fils], et qu’il vive beaucoup d’annĂ©es, et que les jours de ses annĂ©es soient en grand nombre, et que son Ăąme ne soit pas rassasiĂ©e de bien, et aussi qu’il n’ait pas de sĂ©pulture, je dis que mieux vaut un avorton que lui ; 4 car celui-ci vient dans la vanitĂ©, et il s’en va dans les tĂ©nĂšbres, et son nom est couvert de tĂ©nĂšbres ; 5 et aussi il n’a pas vu et n’a pas connu le soleil celui-ci a plus de repos que celui-lĂ . 6 Et s’il vivait deux fois mille ans, il n’aura pas vu le bonheur tous* ne vont-ils pas en un mĂȘme lieu ? — v. 1 ou grand. — v. 6 ou et qu’il ne vit pas le bonheur, — tous
 ? 7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son dĂ©sir n’est pas satisfait*. 8 Car quel avantage le sage a-t-il sur le sot ? Quel [avantage] a l’affligĂ© qui sait marcher devant les vivants ? 9 Mieux vaut la vue des yeux que le mouvement du dĂ©sir. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. 10 Ce qui existe a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© appelĂ© de son nom ; et on sait ce qu’est l’homme, et qu’il ne peut contester avec celui qui est plus fort que lui. 11 Car il y a beaucoup de choses qui multiplient la vanitĂ© quel avantage en a l’homme ? 12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, tous les jours de la vie de sa vanitĂ©, qu’il passe comme une ombre ? Et qui dĂ©clarera Ă  l’homme ce qui sera aprĂšs lui sous le soleil ? — v. 7 litt. son Ăąme n’est pas remplie. Chapitre 7 1 Mieux vaut une bonne renommĂ©e que le bon parfum*, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que lĂ  est la fin de tout homme ; et le vivant prend cela Ă  cƓur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cƓur est rendu meilleur par la tristesse du visage. 4 Le cƓur des sages est dans la maison de deuil, mais le cƓur des sots, dans la maison de joie. 5 Mieux vaut Ă©couter la rĂ©prĂ©hension du sage, que d’écouter la chanson des sots. 6 Car comme le bruit des Ă©pines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanitĂ©. — v. 1 ou bonne huile parfumĂ©e. 7 Certainement, l’oppression rend insensĂ© le sage, et le don ruine le cƓur. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. 9 Ne te hĂąte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation* repose dans le sein des sots. — v. 9 ailleurs chagrin. 10 Ne dis pas Comment se fait-il que les jours prĂ©cĂ©dents ont Ă©tĂ© meilleurs que ceux-ci ? car ce n’est pas par sagesse que tu t’enquiers de cela. 11 La sagesse est aussi bonne qu’un* hĂ©ritage, et profitable pour ceux qui voient le soleil ; 12 car on est Ă  l’ombre de la sagesse [comme] Ă  l’ombre de l’argent, mais l’avantage de la connaissance, [c’est que] la sagesse fait vivre celui qui la possĂšde. — v. 11 ou est bonne avec un. 13 ConsidĂšre l’Ɠuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu ? 14 Au jour du bien-ĂȘtre, jouis du* bien-ĂȘtre, et, au jour de l’adversitĂ©, prends garde ; car Dieu a placĂ© l’un vis-Ă -vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien [de ce qui sera] aprĂšs lui. — v. 14 litt. sois dans le. 15 J’ai vu tout [cela] dans les jours de ma vanitĂ© il y a tel juste qui pĂ©rit par* sa justice, et il y a tel mĂ©chant qui prolonge [ses jours] par* son iniquitĂ©. — v. 15 ou dans. 16 Ne sois pas juste Ă  l’excĂšs, et ne fais pas le sage outre mesure ; pourquoi te dĂ©truirais-tu ? 17 Ne sois pas mĂ©chant Ă  l’excĂšs, et ne sois pas insensĂ© ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? — 18 Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela ; car qui craint Dieu sort de tout. 19 La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville. 20 Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas pĂ©chĂ©. 21 Aussi ne mets pas ton cƓur Ă  toutes les paroles qu’on dit, afin que tu n’entendes pas ton serviteur te maudissant. 22 Car aussi ton cƓur sait que bien des fois, toi aussi, tu as maudit les autres. 23 J’ai Ă©prouvĂ© tout cela par la sagesse ; j’ai dit Je serai sage ; mais elle Ă©tait loin de moi. 24 Ce qui a Ă©tĂ© est loin et trĂšs-profond, qui le trouvera ? 25 Je me suis mis, moi et mon cƓur, Ă  connaĂźtre et Ă  explorer et Ă  rechercher la sagesse et l’intelligence, et Ă  connaĂźtre que la mĂ©chancetĂ© est sottise, et la folie, dĂ©raison* ; 26 et j’ai trouvĂ© plus amĂšre que la mort la femme dont le cƓur est [comme] des filets et des rets, [et] dont les mains sont des chaĂźnes celui qui est agrĂ©able Ă  Dieu lui Ă©chappera, mais celui qui pĂšche sera pris par elle. 27 Regarde ceci que j’ai trouvĂ©, dit le prĂ©dicateur, [en examinant les choses] une Ă  une pour en trouver la raison, 28 ce que mon Ăąme cherche encore et que je n’ai pas trouvĂ© j’ai trouvĂ© un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvĂ©e. 29 Seulement, voici, j’ai trouvĂ© que Dieu a fait l’homme droit ; mais eux, ils ont cherchĂ© beaucoup de raisonnements. — v. 25 ou la mĂ©chancetĂ© de la sottise et la folie de la dĂ©raison. Chapitre 8 1 Qui est comme le sage ? et qui sait l’explication des choses ? La sagesse d’un homme illumine son visage, et l’arrogance de son visage en est changĂ©e. 2 Je [dis] Prends garde au commandement* du roi, et cela Ă  cause du serment [fait] Ă  Dieu. 3 Ne te presse pas de t’en aller de devant lui ; ne persĂ©vĂšre point dans une chose mauvaise ; car tout ce qu’il lui plaĂźt, il le fait ; 4 parce que la parole du roi est une puissance, et qui lui dira Que fais-tu ? — v. 2 litt. Ă  la bouche 5 Celui qui garde le commandement ne connaĂźtra aucun mal ; et le cƓur du sage connaĂźt le temps et le jugement ; 6 car pour toute chose il y a un temps et un jugement. 7 Car la misĂšre de l’homme abonde sur lui ; car il ne sait pas ce qui adviendra ; car comment cela arrivera, qui le lui dĂ©clarera ? 8 Il n’y a point d’homme qui ait pouvoir sur l’esprit pour emprisonner l’esprit, et il n’y a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort, et il n’y a point de dispense dans une telle guerre, et la mĂ©chancetĂ© ne dĂ©livrera pas ceux qui la pratiquent. 9 J’ai vu tout cela, et j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  toute Ɠuvre qui se fait sous le soleil. Il est un temps oĂč des hommes dominent sur des hommes pour leur mal. 10 Et de mĂȘme j’ai vu des mĂ©chants enterrĂ©s et s’en allant, mais ceux qui avaient bien fait s’en allaient du lieu saint, et Ă©taient oubliĂ©s dans la ville. Cela aussi est vanitĂ©. 11 Parce que la sentence contre les mauvaises Ɠuvres ne s’exĂ©cute pas immĂ©diatement, Ă  cause de cela le cƓur des fils des hommes est au dedans d’eux plein [d’envie] de faire le mal. 12 Bien que le pĂ©cheur fasse le mal cent fois et prolonge [ses jours], je sais cependant que [tout] ira bien pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils craignent sa face ; 13 mais il n’y aura pas de bonheur pour le mĂ©chant, et il ne prolongera pas [ses] jours, comme l’ombre, parce qu’il ne craint pas la face de Dieu. 14 Il est encore une vanitĂ© qui a lieu sur la terre c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’Ɠuvre des mĂ©chants, et il y a des mĂ©chants auxquels il arrive selon l’Ɠuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanitĂ©. 15 Et j’ai louĂ© la joie, parce qu’il n’y a rien de bon pour l’homme, sous le soleil, que de manger et de boire et de se rĂ©jouir ; et c’est ce qui lui demeurera de son travail durant les jours de sa vie que Dieu lui donne sous le soleil. 16 Lorsque j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  connaĂźtre la sagesse et Ă  regarder les choses qui se font sur la terre car il y a tel homme qui, ni jour ni nuit, ne voit le sommeil de ses yeux, 17 alors j’ai vu que tout [est] l’Ɠuvre de Dieu, [et] que* l’homme ne peut pas trouver l’Ɠuvre qui se fait sous le soleil bien que l’homme se travaille pour la chercher, il ne la trouve point ; et mĂȘme si le sage se propose de la connaĂźtre, il ne peut la trouver. — v. 17 litt. et j’ai vu toute l’Ɠuvre de Dieu, que. Chapitre 9 1 Car j’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  tout cela, et pour examiner tout cela, [savoir] que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu l’homme ne connaĂźt ni l’amour ni la haine. Tout est devant eux. 2 Tout arrive Ă©galement Ă  tous un mĂȘme Ă©vĂ©nement au juste et au mĂ©chant, au bon et au pur, et Ă  l’impur, Ă  celui qui sacrifie et Ă  celui qui ne sacrifie pas ; comme l’homme de bien, ainsi le pĂ©cheur ; celui qui jure, comme celui qui craint le serment. 3 C’est un mal dans tout ce qui se fait sous le soleil, qu’un mĂȘme Ă©vĂ©nement arrive Ă  tous ; et aussi le cƓur des fils des hommes est plein de mal, et la folie est dans leur cƓur pendant qu’ils vivent ; et aprĂšs cela [ils vont] vers les morts. 4 Car pour celui qui est liĂ© Ă  tous les vivants il y a de l’espoir, car un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. 5 Car les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien du tout ; et il n’y a plus pour eux de salaire, car leur mĂ©moire est oubliĂ©e. 6 Leur amour aussi, et leur haine, et leur envie, ont dĂ©jĂ  pĂ©ri, et ils n’ont plus de part, Ă  jamais, dans tout ce qui se fait sous le soleil. 7 Va, mange ton pain avec joie, et bois ton vin d’un cƓur heureux ; car Dieu a dĂ©jĂ  tes Ɠuvres pour agrĂ©ables. 8 Qu’en tout temps tes vĂȘtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tĂȘte. 9 Jouis de* la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de ta vanitĂ©, qui** t’a Ă©tĂ© donnĂ©e sous le soleil, tous les jours de ta vanitĂ© ; car c’est lĂ  ta part dans la vie et dans ton travail auquel tu as travaillĂ© sous le soleil. 10 Tout ce que ta main trouve Ă  faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni Ɠuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse, dans le shĂ©ol, oĂč tu vas. — v. 9* litt. Vois ; comparer 21, etc. — v. 9** c’est-Ă -dire la vie ; d’autres rapportent le qui Ă  femme. 11 Je me suis tournĂ©, et j’ai vu sous le soleil que la course n’est point aux agiles, ni la bataille aux hommes forts, ni le pain aux sages, ni les richesses aux intelligents, ni la faveur Ă  ceux qui ont de la connaissance ; car le temps et les circonstances les atteignent tous. 12 Car aussi l’homme ne connaĂźt pas son temps, comme les poissons qui sont pris dans le filet de malheur, et comme les oiseaux qui sont pris dans le piĂšge comme eux, les fils des hommes sont enlacĂ©s dans un temps mauvais, lorsqu’il tombe sur eux subitement. 13 J’ai vu aussi cette sagesse sous le soleil, et elle a Ă©tĂ© grande pour moi 14 il y avait une petite ville, et peu d’hommes dedans ; et un grand roi vint contre elle, et l’investit, et bĂątit contre elle de grandes terrasses ; 15 or il s’y trouva un homme pauvre [et] sage, qui dĂ©livra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre. 16 Et j’ai dit Mieux vaut la sagesse que la force ; mais la sagesse du pauvre est mĂ©prisĂ©e, et ses paroles ne sont pas Ă©coutĂ©es. 17 Les paroles des sages sont Ă©coutĂ©es dans la tranquillitĂ©, plus que le cri de celui qui gouverne parmi les sots. 18 Mieux vaut la sagesse, que les instruments de guerre, et un seul pĂ©cheur dĂ©truit beaucoup de bien. Chapitre 10 1 Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l’huile du parfumeur ; [ainsi fait] un peu de folie, [Ă  l’égard de] celui qui est estimĂ© pour sa sagesse et sa gloire*. — v. 1 ou un peu de folie a plus de poids que sagesse et gloire. 2 Le cƓur du sage est Ă  sa droite, et le cƓur du sot, Ă  sa gauche ; 3 et mĂȘme, quand l’insensĂ© marche dans le chemin, le sens lui manque, et il dit Ă  chacun qu’il est un insensĂ©. 4 Si l’esprit du gouverneur s’élĂšve contre toi, ne quitte pas ta place ; car la douceur apaise de grands pĂ©chĂ©s. 5 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant du gouverneur 6 le manque de sens est placĂ© dans de hautes dignitĂ©s, et les riches sont assis dans une position basse. 7 J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, et des princes marchant sur la terre comme des serviteurs. 8 Qui creuse une fosse y tombe ; et qui renverse une clĂŽture, un serpent le mord. 9 Qui remue des pierres en sera meurtri ; qui fend du bois se met en danger. 10 Si le fer est Ă©moussĂ©, et que [celui qui l’emploie] n’en aiguise pas le tranchant, il aura des efforts Ă  faire ; mais la sagesse est profitable pour amener le succĂšs. 11 Si le serpent mord parce qu’il n’y a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux. 12 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grĂące, mais les lĂšvres d’un sot l’engloutissent. 13 Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours* est un mauvais Ă©garement. 14 Et l’insensĂ© multiplie les paroles l’homme ne sait pas ce qui arrivera ; et ce qui sera aprĂšs lui, qui le lui dĂ©clarera ? 15 Le travail des sots les lasse, parce qu’ils ne savent pas aller Ă  la ville. — v. 13 litt. de sa bouche. 16 Malheur Ă  toi, terre qui as pour roi un jeune garçon, et dont les princes mangent dĂšs le matin ! 17 Bienheureuse toi, terre qui as pour roi le fils des nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour [rĂ©parer] leurs forces, et non pour le [plaisir de] boire ! 18 À cause de la paresse, la charpente s’affaisse ; et Ă  cause des mains lĂąches, la maison a des gouttiĂšres. 19 On fait un repas pour s’égayer, et le vin rend la vie joyeuse ; mais l’argent rĂ©pond Ă  tout. 20 Ne maudis pas le roi, mĂȘme dans ta pensĂ©e, et ne maudis pas le riche dans la chambre oĂč tu couches, car l’oiseau des cieux en emporterait la voix, et ce qui a des ailes en divulguerait les paroles. Chapitre 11 1 Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras aprĂšs bien des jours. 2 Donne une portion Ă  sept, et mĂȘme Ă  huit ; car tu ne sais pas quel mal arrivera sur la terre. 3 Si les nuĂ©es sont pleines, elles verseront la pluie sur la terre ; et si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, Ă  l’endroit oĂč l’arbre sera tombĂ©, lĂ  il sera. 4 Celui qui observe le vent ne sĂšmera pas ; et celui qui regarde les nuĂ©es ne moissonnera pas. 5 Comme tu ne sais point quel est le chemin de l’esprit, [ni] comment [se forment] les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas l’Ɠuvre de Dieu qui fait tout. 6 Le matin, sĂšme ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui rĂ©ussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront Ă©galement bons. 7 La lumiĂšre est douce, et il est agrĂ©able pour les yeux de voir le soleil ; 8 mais si un homme vit beaucoup d’annĂ©es, [et] se rĂ©jouit en toutes, qu’il se souvienne aussi des jours de tĂ©nĂšbres, car ils sont en grand nombre tout ce qui arrive est vanitĂ©. 9 RĂ©jouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cƓur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cƓur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amĂšnera en jugement. 10 Ôte de ton cƓur le chagrin, et fais passer le mal loin de ta chair ; car le jeune Ăąge et l’aurore sont vanitĂ©. Chapitre 12 1 Et souviens-toi de ton CrĂ©ateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les annĂ©es dont tu diras Je n’y prends point de plaisir ; 2 avant que s’obscurcissent le soleil, et la lumiĂšre, et la lune, et les Ă©toiles, et que les nuages reviennent aprĂšs la pluie ; 3 au jour oĂč tremblent les gardiens de la maison, et oĂč se courbent les hommes forts, et oĂč chĂŽment celles qui moulent, parce qu’elles sont en petit nombre, et oĂč ceux qui regardent par les fenĂȘtres sont obscurcis, 4 et oĂč les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et qu’on se lĂšve Ă  la voix de l’oiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ; 5 quand aussi on craint ce qui est haut, et qu’on a peur sur le chemin, et quand l’amandier fleurit*, et que la sauterelle devient pesante, et que la cĂąpre est sans effet** ; car l’homme s’en va dans sa demeure des siĂšcles, et ceux qui mĂšnent deuil parcourent les rues ; 6 — avant que le cĂąble d’argent se dĂ©tache, que le vase d’or se rompe, que le seau se brise Ă  la source, et que la roue se casse Ă  la citerne ; 7 et que la poussiĂšre retourne Ă  la terre, comme elle y avait Ă©tĂ©, et que l’esprit retourne Ă  Dieu qui l’a donnĂ©. — v. 5* ou l’amande est mĂ©prisĂ©e. — v. 5** ou le dĂ©sir est anĂ©anti. 8 VanitĂ© des vanitĂ©s, dit le prĂ©dicateur ; tout est vanitĂ© ! 9 Et de plus, parce que le prĂ©dicateur Ă©tait sage, il a encore enseignĂ© la connaissance au peuple ; et il a pesĂ© et sondĂ©, [et] mis en ordre beaucoup de proverbes. 10 Le prĂ©dicateur s’est Ă©tudiĂ© Ă  trouver des paroles agrĂ©ables ; et ce qui a Ă©tĂ© Ă©crit est droit, des paroles de vĂ©ritĂ©. 11 Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils*, comme des clous enfoncĂ©s ils sont donnĂ©s par un seul pasteur. 12 Et de plus, mon fils, laisse-toi instruire par eux Ă  faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et beaucoup d’étude lasse la chair. — v. 11 selon quelques-uns ceux qui rassemblent. 13 Écoutons la fin de tout ce qui a Ă©tĂ© dit Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est lĂ  le tout de l’homme, 14 car Dieu amĂšnera toute Ɠuvre en jugement, avec tout ce qui est cachĂ©, soit bien, soit mal.
Lafin d'une chose vaut mieux que son commencement! Nous y voilĂ , fin du mandat 2021-2022 au Rotary International. Que de belles actions rĂ©alisĂ©es au La fin d'une chose vaut mieux que son commencement! Nous y voilĂ , fin du mandat 2021-2022 au Rotary International. Que de belles actions rĂ©alisĂ©es au Liked by Michel ETTIEN. Du service Ă  l’imagination, il n’y
Cette rentrĂ©e encore j'ai reçu beaucoup trop de messages d'entrepreneures déçues de ne pas avoir atteint leurs objectifs, et reportant dĂ©jĂ  leurs espoirs sur l'annĂ©e prochaine !đŸ˜„ Et comme chaque annĂ©e, je suis toujours aussi attristĂ©e de voir ces entrepreneures bourrĂ©es de talents capituler Ă  quelques mĂštres de la ligne d'arrivĂ©e...🗝Ne dit on pas que c'est la derniĂšre clef du trousseau qui ouvre la porte ?🗝 Le crois-tu, toi qui me lis en ce moment ?OĂč es-tu tout simplement submergĂ©e et oppressĂ©e par les messages nĂ©gatifs de ta rĂ©alitĂ© ?Si l'une de ces bulles ci-dessous fait Ă©cho Ă  ton dialogue intĂ©rieur du moment, j'ai quelques bonnes nouvelles pour toi C'est normal l'entrepreneuriat est d'abord un processus d'apprentissage, de dĂ©couverte et de rĂ©vĂ©lation de soi qui passe par des pĂ©riodes oĂč l'Ă©chec vient nous dĂ©livrer un message pas toujours simple Ă  dĂ©crypter, je l'avoue....Tu n'es pas la seule c'est un passage obligĂ© pour tout entrepreneur qui avance vers son succĂšs...Ce n'est pas une fatalitĂ© ce que tu vis en ce moment n'est ni une impasse, ni une fin de non-recevoir, mais plutĂŽt un challenge Ă  la hauteur de l'entrepreneure que tu prĂ©tends ĂȘtre. Et tu auras toujours le choix entre baisser les bras ou reprendre le contrĂŽle c'est ta responsabilitĂ© ! Comme j'aime Ă  le dire, peu importent les difficultĂ©s sur ton chemin, personne n'accouchera de ta vision Ă  ta place ! Tu n'es pas seule et c'est certainement le moment pour toi de travailler en pleine conscience Ă  ton environnement de puissance, cad ton environnement de croissance !Et si tout Ă©tait une question de Mindset et de StratĂ©gie ?Par ailleurs, aprĂšs des annĂ©es d'accompagnement d'entrepreneures, que j'ai pu aider Ă  passer du "c'est fini pour moi !" au "Wow, j'ai tout dĂ©chirĂ© !" ; j'ai identifiĂ© les 7 fondamentaux de ton parcours entrepreneurial, que tu dois dĂ©velopper pour rebondir et changer la donne, surtout Ă  cette pĂ©riode critique de l'annĂ©e !Les 7fondamentaux de ton succĂšs, mĂȘme quand tu penses que c'est trop tard C'est bien beau tout ça Murielle, mais concrĂštement je fais comment ?Et lĂ  je t'entends me dire "Non mais Murielle, bien sur que je suis totalement d'accord aves tes 7 fondamentaux ; mais Ă  87 jours de la fin de l'annĂ©e, comment je fais concrĂštement pour renouer avec le succĂšs de mon entreprise ?!" 😳Rappelle toi, mon objectif est de t'apporter de bonnes nouvelles, et pourquoi pas une solution sympa...Bien Ă©videmment et comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, j'ai Ă  coeur de ne pas seulement faire un Ă©tat des lieux, mais d'apporter ma contribution de colibri...🕊 je sais, c'est pas un colibri😉.Donc comme les autres annĂ©es, ma solution est pratique et concrĂšte je te propose un challenge pour te jeter Ă  l'eau !Et bien Ă©videmment tu ne seras pas seule, je serai Ă  tes cĂŽtĂ©s pendant 5 jours voire plus, si tu veux... !đŸ€ș Ton challenge "5 jours pour bĂątir le succĂšs de mon business !"KĂ©zako❓Mon challenge "5 jours pour bĂątir le succĂšs de mon business !" est un atelier totalement gratuit, sur 5 jours consĂ©cutifs d'une durĂ©e totale de 7h30 ; au cours duquel je m'engage Ă  te donner les principales clefs de pilotage et de succĂšs de ton entreprise, mĂȘme en pĂ©riode de coronavirus ! ✅INFOS PRINCIPALES💯% OFFERT🎁💯% EN LIGNE🚹 💯PLACES MAXI 🚹PAS DE REPLAYđŸ’»INSCRIPTION >>ICI>ICI>ICI>ICI>ICI>ICI<
Etlundi il faut commencer le stage, prendre un nouveau rythme. Mais en fait la joie, la motivation n'y est pas. Je me sens Ă  bout. Detail - Traduction - Lire la bible; Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement – StĂšve Riviere : Adore Dieu; La fin d'une chose vaut mieux que son commencement (Ecc. 7.8). PersĂ©vĂšre et va au bout

Regardez au Seigneur et MaĂźtre de David; voyez son commencement. Il a Ă©tĂ© mĂ©prisĂ© et rejetĂ© des hommes; un homme de peines et accablĂ© de douleur. Et est-ce que vous voyez la fin? Il est assis Ă  la droite de son PĂšre, attendant jusqu’à ce que ses ennemis fassent son marchepied. "Comme il est, ainsi sommes-nous aussi dans ce monde." Vous devez porter la croix, ou vous ne porterez jamais la couronne; vous devez barboter dans l’eau Ă  travers le bourbier, ou vous ne pourrez jamais marcher sur la chaussĂ©e pavĂ©e d’or. Relevez-vous, alors, pauvre chrĂ©tien. "Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement." Voyez cette chenille rampante, combien son apparence est mĂ©prisable! Elle est le commencement d’une chose. Remarquez ce papillon aux ailes magnifiques, jouant dans les rayons du soleil, buvant Ă  petites gorgĂ©es aux clochettes d’une fleur, rempli de bonheur et de vie; cela est la fin de la mĂȘme chose. Cette chenille c’est vous-mĂȘme, jusqu’à ce que vous soyez enveloppĂ© dans la chrysalide de la mort; mais quand Christ paraĂźtra vous serez comme lui, car vous le verrez comme il est rĂ©ellement. Soyez heureux d’ĂȘtre comme lui, un ver et pas un homme, et ainsi comme lui vous pourrez ĂȘtre satisfait lorsque vous vous rĂ©veillerez dans sa ressemblance. Ce diamant brut, Ă  l’aspect grossier, est posĂ© sur la roue du lapidaire. Il le taille sur tous ses cĂŽtĂ©s. Il en perd beaucoup, une quantitĂ© qui semble trĂšs coĂ»teuse par elle-mĂȘme. Le roi est couronnĂ©; le diadĂšme est posĂ© sur la tĂȘte du monarque avec un joyeux son de trompette. Un rayon brillant jette des Ă©clairs depuis cette petite couronne, et il provient de ce mĂȘme diamant qui vient d’ĂȘtre si fortement chagrinĂ© par le lapidaire. Vous pouvez oser vous comparer Ă  un tel diamant, car vous faites partie du peuple de Dieu; et c’est pour vous le moment du processus de la taille. Laissez la foi et la patience faire leur oeuvre parfaite, car le jour oĂč la couronne sera mise sur la tĂȘte du Roi, Eternel, Immortel, Invisible, un rayon de gloire proviendra de vous. "Ils seront miens," dit le Seigneur, "le jour oĂč j’en ferai mes bijoux." "Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement." Bonne JournĂ©e dans la joie et la paix que seul JĂ©sus donne !

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vaut mieux la fin d une chose que son commencement