Steven appleby / Frédéric benaglia / Charles berberian et michèle standjofski / Marc boutavant / Claire braud / Patrick chappatte / Tommy dessine / Anne didier & olivier muller / Antoine dole / élodie dornand de rouville / Frédéric felder / James ferguson / Jacques ferrandez / Emilie gleason / Emmanuel guibert / Elsie herberstein / Jeroen janssen / Diane le feyer / Pascal lemaître / Guillaume long / Françoise mouly / Vahram muratyan / François olislaeger / Matthias picard / Plantu / Aurélie pollet / Robin / Mathieu sapin / Eleonore scardoni / Sergueï / Posy simmonds / Jean-philippe stassen / Caroline sury / Marcelino truong / Nicolas wild / Steven applebySteven Appleby est artiste et dessinateur de presse. Dragman, un roman graphique son premier a été distingué en 2021 par le Prix du jury à Angoulême. Un prix qui récompense une œuvre qui n’entre dans aucune case. C’est justement le cas de Steven, femme trans qui a gardé le prénom et le sexe de sa naissance. Il ou elle “I’m easy!” a publié son premier comic strip il y a 35 ans dans le magazine culte et culturel New Musical Express, puis acquis une solide notoriété en dessinant pour les journaux anglais. Son thème favori ? La bizarrerie des gens normaux. Ou le benagliaFrédéric Benaglia est directeur artistique des revues lecture chez Bayard Presse J’aime lire, Je bouquine. Son métier consiste à inventer l’aspect visuel des magazines les dessins, les couleurs, et même la forme des lettres on dit charte graphique, maquette et typographie. Il est aussi dessinateur il illustre Adélidélo, la petite héroïne de Pomme d’api et plein d’autres livres jeunesse. Il est diplômé de l’école Estienne à Paris on dit École supérieure des arts et industries graphiques.Charles berberian et michèle standjofskiCharles Berberian et Michèle Standjofski sont auteurs de bande dessinée. L’une dirige la filière illustration et BD à l’Académie libanaise des Beaux-Arts. L’autre a longtemps constitué la moitié de Dupuy-Berberian, un duo prolifique distingué par le Grand prix de la ville d’Angoulême pour une œuvre réalisée à 4 mains et 2 crayons, sans que, fait rarissime, l’on puisse distinguer le scénariste du dessinateur. Charles vient de publier Les Amants de Shamhat “un épique ménage à trois en Mésopotamie” et Michèle, Antonio, qui suit les pérégrinations d’un de ses aïeux boutavantMarc Boutavant est auteur et illustrateur. Il a grandi dans un village en lisant Le Journal de Mickey et un jour, on ne sait pas comment, il s’est retrouvé à Paris à étudier les arts graphiques. Un autre jour, juste avant l’an 2000, “un stylet en plastique m’a poussé dans la main droite. Ça a été la révolution.” Il s’est mis à dessiner sur ordinateur et a intégré l’atelier des Vosges où bullaient jeux de mots plein d’auteurs nouveaux et intéressants. Emmanuel Guibert lui propose de dessiner l’histoire d’un petit âne comme vous et moi. “Pas quest
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Retrouvez le hors-série du Point Pop sur les chefs-d'oeuvre de la science-fiction, actuellement en vente. La science-fiction a offert à la bande dessinée quelques-uns de ses chefs-d'œuvre les plus emblématiques, au point d'influencer souvent quelques grands noms du cinéma hollywoodien. Petite sélection, évidemment partisane et incomplète, mais aussi internationale, de ces sommets inégalés du neuvième art. Astro Boy, d'Osamu Tezuka 1952-1968, l'Astérix japonais Au pays du Soleil-Levant, Astro Boy jouit de la même popularité qu'Astérix ou Tintin chez nous. Les 23 volumes du manga se sont écoulés à 100 millions d'exemplaires ! Ce récit de science-fiction suit les aventures extraordinaires d'un enfant-robot doué de super-pouvoirs. L'imaginaire délirant de Tezuka révèle de multiples trouvailles visuelles, des décors incroyables et des personnages hauts en couleur. Son style clair et dynamique ainsi que la modernité de sa narration feront la joie d'un jeune public avide d'histoires amusantes et merveilleuses. Astro est l'archétype du héros naïf et bienveillant, un Pinocchio qui rêve de devenir humain et qui tente de ramener les méchantes machines sur le droit chemin. Avec ses yeux de biche inspirés par Bambi que Tezuka vit 80 fois au cinéma et sa coupe de cheveux aux grands épis, le robot se transforme vite en une mascotte japonaise. Son statut d'icône est né des valeurs positives qu'il incarne à une époque où le Japon cherchait à se reconstruire et à oublier les traumatismes de la guerre. Le phénomène Astro Boy grandit tellement qu'il fut le premier dessin animé diffusé à la télévision en 1963. Pendant que Tezuka commence la rédaction de son futur succès, il dessine entre 5 et 8 séries au même moment tout en terminant en parallèle des études de médecine qu'il finira brillamment. Naoki Urasawa signera bien plus tard une réinterprétation mature de l'œuvre dans le polar Pluto . Lone Sloane , de Philippe Druillet 1966 à 2012, entre space opera et pulp C'est grâce à une ancienne locataire de l'immeuble où sa grand-mère était concierge que le petit Philippe Druillet, comme il le raconte dans son autobiographie Delirium, tombe sur des trésors le Mandrake de Lee Falk et le Flash Gordon d'Alex Raymond. Il se met alors à rêver à des bandes dessinées qui n'existaient pas ». Lone Sloane sera ainsi le produit de lectures croisées et hybrides. Dans un magazine de SF pulp américain, Amazing Stories, Druillet tombe sur une sorte de cow-boy biker, avec pistolets et pantalon de cuir. Et à peu près au même moment, il dévore Shambleau, recueil de nouvelles de la romancière Catherine Moore, dont le héros, Northwest Smith, est une sorte de baroudeur intergalactique ». Lone le solitaire » Sloane est né. Pour Druillet, Sloane est un maudit. Il a dépassé le stade de l'humain. C'est un antisocial, un voyou. […] Sloane est noir comme Lovecraft. Il y a chez lui un désir de mort et de vie à la fois. C'est du nihilisme à l'état pur. » C'est René Goscinny, pourtant à mille lieues de cet univers, qui va lancer pleinement la carrière de Druillet. Il lui demande une première histoire pour Pilote. Ce sera Le Trône du dieu noir, publié en octobre 1969. Bien avant le Star Wars de George Lucas, qui a toujours reconnu la dette qu'il avait à l'endroit du dessinateur, Druillet met en scène des combats titanesques, avec des millions de figurants en armures étincelantes, et des vaisseaux de plusieurs kilomètres de long. Mais c'est en 1973, avec l'aide d'un brillant scénariste, Jacques Lob, le seul d'ailleurs à jamais avoir remporté le Grand Prix du Festival d'Angoulême, que Druillet bascule dans une autre dimension. Druillet atteint dans Délirius la démesure et un rare souffle épique. Accompagné de son complice Yearl, Lone Sloane se retrouve dans une intrigue où la patte de Lob est bien présente argent-roi Délirius est une sorte de Las Vegas puissance X, pouvoir de la religion et des fanatismes, lutte contre la tyrannie. Et Lone Sloane n'est plus ce nihiliste indifférent au sort de l'univers. Il se bat désormais pour un monde meilleur. Les Naufragés du temps, de Jean-Claude Forest et Paul Gillon 1974-1989, le Flash Gordon à la française Un duo de rêve. Une dreamteam digne de celle formée par Moebius et Jodorowsky. Paul Gillon était sans doute le plus grand des descendants d'Alex Raymond le dessinateur de Flash Gordon », selon Jean-Pierre Dionnet, le grand manitou, avec son compère Philippe Manœuvre, de la mythique revue Métal hurlant. Pour Dionnet, il aurait pu devenir un baroque, mais il trouvait cela facile et préféra se diriger vers le classicisme ». Avec le génial et volcanique Jean-Claude Forest au scénario, il a donné naissance aux Naufragés du temps, l'une des plus grandes séries de l'histoire de la bande dessinée. Publiée dans la revue Chouchou en 1964, elle a emprunté son titre à la première partie de L'Île mystérieuse de Jules Verne Les Naufragés de l'air ». L'influence de H. G. Wells est aussi palpable dans cette histoire de voyage dans le temps où Christopher, un homme plongé en hibernation, se retrouve mille ans plus tard à rechercher Valérie, son âme sœur qui était aussi en état d'hibernation, dans une civilisation qui n'a plus grand-chose à voir avec celle qu'il avait quittée. L'univers de ce soap opera avant l'heure est d'une belle richesse, et Gillon y confirme son talent de dessinateur dont l'influence sera déterminante sur d'autres géants comme Moebius ou Mézières Valérian. Un érotisme latent traverse aussi cette œuvre nous sommes quelques années avant 1968, ce qui n'est guère étonnant venant de Forest, le légendaire créateur de Barbarella – qui aurait pu également trouver sa place dans cette sélection. Gillon lui-même se lancera, bien des années plus tard, dans le curieux genre de la science-fiction coquine avec La Survivante , où une jeune femme s'abandonne aux charmes glacés d'un robot dans un Paris post-apocalyptique et vidé de ses habitants. L'Incal, de Moebius et Alejandro Jodorowsky 1981-1988, le chef-d'œuvre absolu John Difool, l'Incal noir, la mouette Deepo, le Méta-baron, Solune l'androgyne… Autant de noms aux consonances presque rimbaldiennes qui éveillent, comme les voyelles du poète, autant de couleurs et d'images inoubliables. Pour beaucoup, L'Incal, publié dans les pages de Métal hurlant entre 1981 et 1988, est LA série de bande dessinée de science-fiction. Alliant la fantaisie dérangée du romancier-taromancien-cinéaste chilien et le trait inimitable, tout en courbes et en hachures, du dessinateur amateur de psychotropes, L'Incal est une fresque grandiose, initiatique et cosmique, construite en forme d'éternel retour nietzschéen. Le détective privé de classe R Difool, un vrai loser, ingère un étrange objet, l'Incal, doté de pouvoirs prodigieux. Poursuivi par toute une faune d'extraterrestres qui veulent s'emparer de cette pyramide animée sur laquelle repose l'équilibre de l'univers, Difool est aussi peureux, nihiliste et laid que Blueberry, l'autre grande création de Giraud et de Charlier, est brave, désintéressé et beau. Mais il va devenir l'un des personnages les plus fascinants de toute l'histoire de la bande dessinée, sorte de Perceval galactique confronté à un Graal qui le dépasse et le grandit à la fois. Dans sa remarquable exégèse de la série Les Mystères de l'Incal, Jean Annestay écrivait Quête analytique, roman d'éducation, travail sur la mémoire et les rêves, univers graphique en expansion, les aventures de John Difool relient tout cela. Elles inaugurent un monde complet, un vaste système de correspondances dont les rouages subtils sont actionnés par une accumulation d'images enchaînées qu'on appelle bande dessinée. » La Trilogie Nikopol, d'Enki Bilal 1980 à 1992, l'uchronie poétique Certes, certains lui préfèrent encore ses fables politico-utopistes coréalisées avec le scénariste Pierre Christin La Croisière des oubliés, La Ville qui n'existait pas, Les Phalanges de l'ordre noir. Mais pour beaucoup, Enki Bilal est l'homme d'une œuvre. Ou plutôt d'une trilogie, celle de Nikopol, son alter-ego. Un univers politique bipolaire le mur de Berlin n'est pas encore tombé, un personnage féminin iconique, une pyramide immobilisée au-dessus de Paris car en manque de carburant... Bilal confesse dans Ciels d'orage Je me suis simplement endormi un soir avec cette idée grotesque et, le lendemain, je me suis réveillé avec elle. Dans mon esprit, ça tenait la route. C'était vendu. » Même s'il rechigne à se faire le propre exégète de ses œuvres, Bilal reconnaît sa dette à l'endroit de Royaumes d'ombre et de lumière, un roman de Roger Zelazny, où des dieux égyptiens règnent sur l'univers. Paru en 1980, La Foire aux immortels relève d'une science-fiction inclassable, poétique l'ombre de Baudelaire est omniprésente et souvent drôle on l'oublie trop souvent. Ce que recherche Bilal, c'est une sorte d'action painting, un patchwork où se mêlent souvenirs d'enfance, lectures et fantasmes. Pour l'écrivain Serge Lehman, également scénariste d'Immortel Ad Vitam, l'adaptation cinématographique par Bilal de sa propre trilogie sortie en 2004, la science-fiction d'Enki Bilal n'est pas seulement inspirée et belle, elle est la science-fiction elle-même. […] Dans ses pages, les greffes, les sutures, les hybridations sont légion », à l'image de la prothèse de la jambe fabriquée par Horus pour Nikopol dans une station désaffectée du métro parisien. Le cycle culmine avec ce qui deviendra l'un des albums les plus emblématiques de tout le neuvième art. La Femme piège permet à la fascinante Jill Bioskop qui signifie cinéma » en serbo-croate d'éclipser Nikopol, pour devenir la véritable protagoniste de la trilogie. V pour Vendetta , d'Alan Moore et David Lloyd 1982-1988, l'ode à l'anarchie Rarement un héros de comics aura eu un tel impact sur la pop culture. Le dessinateur David Lloyd imagine un justicier en lutte contre un régime totalitaire sous le masque du poseur de bombes anglais Guy Fawkes qui essaya de faire exploser le Parlement anglais en 1605. Ce coup de génie graphique marquera tellement les esprits que le groupe de hackers Anonymous utilisera ce masque vingt ans plus tard comme symbole de résistance. Revenons à ce comics britannique qui imagine une Angleterre en proie au fascisme et à la dystopie. Le mystérieux V cherche à se venger d'un gouvernement ressemblant à celui de 1984. Menant sa vendetta personnelle à coups d'attentats et de meurtres, notre génie diabolique met en place sa révolution tout en formant sa disciple Evey à l'anarchie. Jamais le lecteur ne découvrira le visage de cette figure charismatique qui aime citer Shakespeare en se battant avec des dagues. Il n'y a pas non plus beaucoup de personnages sympathiques et joyeux dans V pour Vendetta. C'est un livre pour les gens qui n'éteignent pas l'info », révélera, dans une introduction à l'édition française, David Lloyd. Alarmé par la politique thatchérienne de son époque, Alan Moore souhaitait évoquer pêle-mêle dans son histoire Orwell, Huxley, Thomas Disch, Judge Dredd, Arlequin, Batman, Fahrenheit 451, Le Prisonnier, David Bowie, Vincent Price, Robin des Bois et Dick Turpin. Tous ceux qui veulent devenir dessinateurs ou scénaristes de BD doivent analyser les planches de V pour Vendetta, idéales pour élaborer un récit avec une économie de dialogues. De nombreux passages restent inoubliables comme la prise de contrôle de la télévision d'État par V, le sauvetage d'Evey d'un viol collectif ou la fuite du justicier d'un camp de la mort avec les flammes autour de lui. Akira, de Katsuhiro Otomo 1982-1990, la révolution du post-apo Qui ne connaît pas Akira ? Ce chef-d'œuvre incontournable de science-fiction a été un des premiers mangas sortis en France par les éditions Glénat et publié sous forme de fascicule par le journal Libération, en mars 1990. Les lecteurs français découvrent médusés une saga inclassable où de jeunes loubards âgés d'une quinzaine d'années s'affrontent à coups de motos dans la ville de Néo-Tokyo, en 2030. Inspiré par Blade Runner, Moebius et 2001 l'Odyssée de l'espace, Otomo raconte une grande odyssée urbaine et post-apocalyptique sous la forme d'une grande course-poursuite de 2 200 planches. On passe son temps à courir dans ce manga pour retrouver le petit Akira. Entre les enfants mutants qui font exploser les têtes à coups de pouvoirs psy, les adolescents ultra-violents accros à la drogue, l'émergence de sectes étranges et la destruction totale de Néo-Toyko, il faut avoir le cœur bien accroché. Akira peut également se lire comme une tragédie grecque sur la fin d'une amitié. L'insolent Kaneda voit ses deux meilleurs amis s'entretuer et va chercher à venger la mort de son copain Yamagata liquidé par Testuo. Kaneda et Testuo chercheront à se détruire mutuellement pendant toute l'aventure. Le premier deviendra un héros malgré lui, alors que le second s'enfoncera dans la violence et deviendra le grand méchant de la série. Je voulais raconter une histoire qui se passe dans un Japon proche de l'après-Seconde Guerre mondiale, avec un gouvernement contesté, un monde en reconstruction, des influences politiques extérieures, un avenir incertain, et une bande de jeunes abandonnés à eux-mêmes qui trompent l'ennui à l'aide de poursuites en moto », racontera Ottomo à la presse française quand il reçut le Grand Prix de la ville d'Angoulême pour son œuvre en 2015.
Ladernière fonctionnalité de Codycross est que vous pouvez réellement synchroniser votre jeu et y jouer à partir d'un autre appareil. Connectez-vous simplement avec Facebook et suivez les instructions qui vous sont données par les développeurs. Cette page contient des réponses à un puzzle Dessinateur de BD tourné vers la science-fiction.
En été, point de sorties BD ». Telle semble être, hélas, la devise des éditeurs de petits Mickeys. Alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir des albums que vous auriez zappés ces derniers mois ? Pour vous y aider, 20 Minutes revient sur cinq albums récents exploitant la SF. La plus inventive Infinity 8 »C’est l’un des projets SF les plus excitants - et ambitieux - qu’aient produit des auteurs de BD francophone depuis L’incal, la série de Moebius et Jodorowsky. D’abord parce qu’Infinity 8 réunit une brochette de stars » du 9e Art parmi lesquelles Lewis Trondheim, Zep - le créateur de Titeuf -, Olivier Vatine, Boulet, Fabien Vehlmann, Emmanuel Guibert. Ensuite parce que ce space opera humoristique repose sur un audacieux concept de reboot » qui lui permet de décliner une même situation en une infinité - théorique - d’intrigues… La série s’inspire des pulps, ces revues américaines bon marché des années 1950-1960 qui compilaient des récits - sans prétention littéraire - mixant polar, horreur et érotisme bon enfant. J’en ai lu une quantité astronomique, ainsi que des romans et nouvelles de SF made in USA, entre 15 et 20 ans », précise Trondheim, qui en a aujourd’hui 52. On y croise donc autant de belles pépées chacun des tomes a pour héroïne une fliquette de l’espace à la plastique hyperavantageuse que d’extraterrestres polymorphes, mais aussi des nazis du futur vénérant la tête congelée d’Hitler et un rabbin venu d’une autre planète ! Tout ça restant évidemment à prendre à ce 42e degré dont Trondheim s’est fait une 8 - Collectif - éditions Rue de Sèvres, 17 euros le volumeLe plus fataliste Trees »L’auteur britannique Warren Ellis Daredevil, Batman, The Authority, Transmetropolitan etc. a largement contribué au renouveau de l’industrie des comics ces deux dernières décennies. Entre l’écriture de deux romans, le voilà qui revient à ses premières amours avec ce récit de pure y assiste à une certain fatalisme des terriens face à une invasion dont tous ignorent les visées. L’humanité excelle dans la résignation, sur à peu près tous les sujets », souligne Warren Ellis. Ce premier volume s’articule autour de plusieurs personnages issus des quatre coins du monde un Américain qui espère devenir maire de sa ville, un artiste chinois en quête d’identité, un scientifique basé en Norvège arctique et une jeune italienne liée, contre son gré, à un mouvement fasciste. Tous vivent à l’ombre d’un mégalithe extraterrestre, et tous, même s’ils n’en ont pas conscience, en ont développé une sorte de dépendance. Une fois que j’ai trouvé l’idée faisant de l’atterrissage des "Arbres" un événement global, la traiter de façon chorale s’est faite évidente », concède Warren Ellis. L’impact de ces événements sur des cultures très différentes a naturellement induit plusieurs histoires très différentes ».Trees, de Warren Ellis & Jason Howard – éd. Urban Comics, 10 euros le volumeLe plus visionnaire Centaurus »Un gigantesque vaisseau-monde » a quitté la Terre à l’agonie. Vingt générations se sont succédées à son bord depuis son départ. Sa finalité trouver une planète susceptible d’accueillir nos descendants. Vera, satellite de l’étoile Proxima Centaurus, pourrait convenir. Un équipage trié sur le volet y est donc envoyé en reconnaissance… En croisant les intrigues et en les plaçant sur deux plans différents - l’espace dans le vaisseau et le sol de Vera -, les scénaristes Leo Aldébaran, Bételgeuse, Antarès, Survivants, etc. et Rodolphe Kenya, Namibia, etc. inscrivent davantage leur récit dans le genre hard science que dans celui du space opera, mille fois exploité en d’autant plus vrai qu’il s’articule autour d’une préoccupation d’actualité celle de la probable future dégradation des conditions de vie sur titre personnel, Rodolphe se défend pourtant de tout fatalisme Aprèsle choc des civilisations et la crise pétrolière des années 1970 - dont on devait ne jamais se remettre ! -, on apprend à relativiser. La folie des hommes est certes en pleine activité, mais ne l’a-t-elle pas toujours été ? »Centaurus, de Léo, Rodolphe & Janjetov - éd. Delcourt, 11,99 euros le volumeLe plus littéraire Ravage »Aussi étrange que cela puisse paraître, jamais le roman Ravage de René Barjavel n’avait été adapté en BD. Peut-être était-ce dû à sa réputation sulfureuse le livre ayant été écrit en 1943 - donc pendant l’occupation allemande -, certains y ont vu une glorification du maréchal Pétain ? Pas de quoi rebuter le scénariste français Jean-David Morvan ni le dessinateur Rey Macutay, qui osent enfin mettre la célèbre dystopie de Barjavel en bulles et en cases. Reconnu comme l’un des tout premiers romans post-apocalyptiques, Ravage raconte donc l’effondrement des sociétés modernes suite à une catastrophe technologique ici, la disparition de l’électricité.Pour Jean-David Morvan, en faire une bande dessinée relevait du rêve d’adolescent J’ai découvert le livre à douze ou treize ans, quand j’ai commencé à lire de la science-fiction – notamment française. Je crois me souvenir qu’étant, à l’époque, fasciné par la série Valérian, de Christin et Mézières, j’ai voulu trouver un équivalent en romans. De fil en aiguille, ça doit bien faire dix ans que je projette de l’adapter en BD ».Ravage, de Jean-David Morvan & Rey Macutay - éditions Glénat, 13,90 euros le volumeLe plus réaliste Mars Horizon »L’humanité fantasme depuis des décennies à l’idée d’un jour visiter Mars. Florence Porcel, elle, l’a fait. Enfin, en bande dessinée. Épaulée par le dessinateur Erwann Surcouf, l’auteure-comédienne-animatrice imagine - sous la supervision d’une flopée de scientifiques - les défis que rencontreront les premiers explorateurs de la planète rouge dans Mars Horizon. Ils sont psychiatre, médecin, ingénieur, pilote ou encore botaniste ce sont les ambassadeurs de la première mission habitée vers Mars…. Plutôt que de m’attarder sur des considérations trop techniques, j’ai préféré m’intéresser à la psychologie des membres de l’expédition. La réaction des uns et des autres dans cet environnement hyperhostile, c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais vraiment simuler avant un éventuel départ », déclare Florence la demoiselle sait de quoi elle parle puisqu’elle a, en 2014, fait partie des candidats - sur plus de - retenus pour le second tour des sélections du projet Mars One qui envisage d’envoyer des êtres humains s’installer définitivement sur la planète Mars ; puis elle a participé à une mission de simulation de séjour sur Mars, début 2015, au sein de la Mars Desert Research Horizon, de Florence Porcel & Erwann Surcouf- éditions Delcourt, 16,50 euros
Cest aussi à partir des années 1960 que science-fiction et bande dessinée combinent, pour quelqeus décennies encore, leur destin de catégories littéraires marginalisées. Tous deux débutent une recherche de légitimité culturelle et façonnent une posture commune de martyr face à la « grande » culture.
Pierre Le Pivain alias Le Pixx est né un 16 septembre en France. De 1988 au 1991, il a étudié le dessin à l'ESAG Penninghen à Paris. Il a travaillé comme rédacteur journaliste et dessinateur de presse pour Hachette Filipacchi Presse et pour les éditions du Riez - BD Musicales. Illustrateur spécialisé dans la science-fiction, l'anticipation et le fantastique, il a illustré beaucoup d'ouvrages de jeu de rôle, et s'est aussi spécialisé dans le concept art tant pour la BD que pour le Jeu Vidéo, milieu dans lequel il a été journaliste pendant 17 ans. En 2008, il s'est tourné davantage vers les productions graphiques, réalisant affiches, couvertures et illustrations de livres, de magazines et de fanzines. Il se consacre actuellement à la réalisation de bandes dessinées, mixant les techniques afin d'obtenir un style graphique fort, comme à chacun des projets éditoriaux auxquels il participe. Pierre Le Pivain alias Le Pixx est né un 16 septembre en France. De 1988 au 1991, il a étudié le dessin à l'ESAG Penninghen à Paris. Il a travaillé comme rédacteur journaliste et dessinateur de presse pour Hachette Filipacchi Presse et pour les éditions du Riez - BD Musicales. Illustrateur spécialisé dans la science-fiction, l'anticipation et le fantastique, il a illustré beaucoup d'ouvrages de jeu de rôle, et s'est aussi spécialisé dans le concept art tant pour la BD que pour le Jeu Vidéo, milieu dans lequel il a été journaliste pendant 17 ans. En 2008, il s'est tourné davantage vers les productions graphiques, réalisant affiches, couvertures et illustrations de livres, de magazines et de fanzines. Il se consacre actuellement à la réalisation de bandes dessinées, mixant les techniques afin d'obtenir un style graphique fort, comme à chacun des projets éditoriaux auxquels il participe.
PhilippeDruillet est un dessinateur culte qui a bouleversé la bande dessinée dans les années 70 avec son univers de science-fiction. Mais si
SERIE Professeur Infini DESSINATEURS SCENARISTES EDITEURS COLLECTION PRIX 16 € DATE DE SORTIE 05/06/2015 EAN 2070655016 Achat Brillant scientifique, le Professeur Infini a vu sa carrière basculer le jour où l’une de ses expériences sur les univers parallèles a malencontreusement tourné à la catastrophe, le transformant en petit homme bleu et perturbant par la même occasion l’équilibre des univers ! Depuis cet instant, il déploie toute son énergie, et son savoir, pour tenter de réparer les dégâts. Pour retrouver son apparence initiale, il lui faut recréer un passage vers la dimension qu’il a endommagée. À cette fin, le Professeur Infini s’est entouré d’une équipe de choc composée de compagnons assez curieux, Olrik, Miss Ward, Iva ou encore Miles, tous dotés de pouvoirs étonnants. Pour cette bande d’aventuriers, tout va subitement se bousculer et s’accélérer avec la découverte d’une humanoïde à la peau bleue ! Sera-t-elle la clé de tous les problèmes du Professeur Infini, ou au contraire le catalyseur de ses soucis ? La collection Bayou, que les éditions Gallimard et Joann Sfar chouchoutent depuis une dizaine d’années maintenant, accueille cet été deux petits nouveaux dans leurs rangs en la personne du Professeur Infini et de Marc Lataste son créateur, qui publie ici son tout premier album BD au format papier. Rapidement, on perçoit chez cet auteur, qui en parallèle s’intéresse depuis longtemps aux webcomics et à la BD numérique, de multiples influences issues du monde de la BD, de l’animation et des jeux vidéo des années 80 et 90. Les jeunes quarantenaires qui ont grandi dans ces univers retrouveront avec plaisir de nombreux clins d’oeil sympathiques. Mais cette aventure où la science-fiction prédomine s’adresse également aux jeunes lecteurs qui n’auront pas de mal à adhérer au scénario parfaitement huilé qui leur est proposé. De l’action, du mystère, un voile de sentiments, des péripéties et des rebondissements, tout cela s’articule et prend forme avec beaucoup de fluidité tout au long des 96 pages bien rythmées de cet album. Côté dessin, tout est aussi simple et efficace, un trait assuré, un traitement des couleurs percutant et des personnages attachants. Toutes les influences sont parfaitement maîtrisées et ne plombent pas, loin de là , la dynamique créée ! Ce premier tome ouvre pas mal de pistes pour la suite et on espère que Marc Lataste aura l’occasion d’approfondir son univers avec une suite à la hauteur de ce premier essai, transformé haut la main !
mG1j3OQ. 18 258 169 14 337 117 225 342 476
dessinateur de bd tourne vers la science fiction